Papy Nurgle'Sons - Chroniques d'une hérésie

woah , juste génial , on sent bien le coté nurgle dans toutes sa splendeur.
et touojurs autan de suspense.
continue

au risque de paraître pour un boulet de squig mais :j'attends la suite avec impatience

Encore une fois la suite est saisissante, félicitation!
-continue!-

« Amarillo Leader à Amarillo Trois ! Bandits à six heures, au dessus ! Ils sont trois ! Dégage, mais dégage ! »
Il effectua un tonneau vers la droite, et passa en rase-mottes au dessus du « Putrescent Thief ». L’un des chasseurs ennemis ne fut pas aussi téméraire et abandonna la poursuite. Les deux autres, au contraire, le harcelaient encore. Une nouvelle rafale de projectiles griffa son aile droite.
« Encore une comme ça, et je vais au tapis ! » pensa Symar. Il savait que le point faible des Hell Talons était leur trop grande vitesse. Ils ne pouvaient pas virer aussi sec que lui sans le dépasser, et s’il parvenait à se retrouver dans leur queue… Un sourire mauvais éclaira son visage. Il réduit les gaz au maximum tout en virant à gauche. C’était une manœuvre risquée, il le savait. Trop ralentir signifiait qu’il représentait une cible plus facile à viser. Mais de toute façon, il mourrait aujourd’hui, au diable la prudence ! Il leva les yeux, et vit un bombardier Marauder tomber en flammes vers le destroyer. Un nouveau tonneau lui permit d’éviter la collision. Ce qui ne fut pas le cas de l’un des Hell Talon. Trop concentré sur sa proie, il ne vit pas le Marauder, et fut pris dans l’explosion résultant de la rencontre entre le bombardier impérial et le destroyer renégat. Le Thunderbolt de Symar fut criblé de débris, et la secousse qui s’ensuivit le déséquilibra. Il parvint à reprendre les commandes tant bien que mal. L’aile gauche était sévèrement rognée, la droite ne valait pas mieux, notamment avec les tirs subis précédemment. Plus inquiétant, le moteur fumait méchamment, un éclat s’était sûrement logé à l’intérieur, coupant les circuits de refroidissement. Sans compter les commandes qui semblaient beaucoup plus molles, les câbles certainement entamés par les tirs et les débris. Soudain, Symar aperçut le deuxième Hell Talon à onze heures, à peine au dessus de lui. Il réagit instantanément, inclina son appareil, et fit parler ses armes. Ses canons crachèrent la mort, labourant le ventre du Hell Talon. Touché en plein réservoir, le traître explosa en plein vol.
« Et de deux ! » s’écria Symar.
La dernière chose qu’il put voir avant qu’un missile ne le touche de plein fouet, fut le « Putrescent Thief » tressauter sous les multiples explosions internes qui parsemaient son ensemble, alors que ses camarades en flammes s’écrasaient sur sa coque.


Une nouvelle secousse ébranla le vaisseau Les bâtiments adverses avaient deviné les manœuvres de leur proie, et tentaient de l’empêcher de fuir en visant ses derniers réacteurs intacts. En vain. Les boucliers, rechargés suite à l’afflux d’énergie provenant de l’armement, protégeaient de nouveau le cuirassé impérial. A travers la baie d’observation, Yvan regardait les derniers instants du combat entre les hérétiques, et les pilotes du « Destiny of Mankind ».
« Je leur devais bien ça. » dit-il en soupirant.
- Commodore, vous disiez quelque chose ?
- Non, Mandias. Je pensais à voix haute. Altan, rapport du combat, s’il vous plaît.
- Il en reste moins d’une dizaine. En revanche, ils ont abattu le « Putrescent Thief ».
- J’ai vu, j’ai vu… Puisse l’Empereur avoir pitié d’eux. Des nouvelles de Gehald ?
- Il se situe dans les ponts inférieurs. Il n’a pas encore vu ne serait-ce que l’ombre de nos visiteurs. En revanche, le gaz a fait des ravages parmi l’équipage. Les couloirs d’accès sont jonchés de nos morts.
- Dans quel secteur se trouve t-il actuellement ?
- Il approche du secteur trente-neuf.
- Commodore ! On va avoir un gros problème !
- Vous voulez dire plus gros que celui dans lequel on est déjà, gouverneur Kibias ?
- Je n’en suis pas sûr, mais il y a fort à parier que ce gaz soit le même qu’ils ont utilisé sur Edenus.
- A savoir ?
- La Peste.
- Pardon ?
- Il s’agit très certainement de la Peste de Nurgle. Tous ceux qui ont respiré ne serait-ce que partiellement vont mourir pour se relever comme zombie de la Peste. Ce gaz est à l’origine des épidémies de zombies sur Edenus.
Yvan s’effondra sur son siège de commandement.
- Que l’Empereur nous vienne en aide… Il faut faire revenir Gehald ! Maintenant ! Gouverneur, connaissez-vous la durée d’incubation de ce virus ?!
- Non, je… je n’en ai aucune idée… C’est variable, je crois…
- Commodore ! Il faut ouvrir une fenêtre Warp maintenant ! Les vaisseaux Papy Nurgle’Sons se rapprochent ! Intervint Altan.
- Très bien, allez-y ! Yvan s’empara du micro-vox. Capitaine Gehald ! Il est impératif de brûler tous les cadavres que vous trouverez ! La Peste de Nurgle est sur le vaisseau ! A tous les officiers ! Branle-bas de combat ! Je veux des patrouilles équipées de lance-flammes sur chaque pont du vaisseau ! Nos hommes sont morts au nom de l’Empereur, je ne tolérerais pas que leur mémoire soit salie ! Faites ça pour eux !
La voix robotique de l’ordinateur de bord succéda à celle du Commodore.
« Fenêtre Warp ouverte, immersion Warp dans dix secondes, champ de Geler activé. »


« Mes frères, vous avez entendu comme moi. Tout se déroule comme prévu. Les Flagellants seront bientôt debout, et ces pitoyables loyalistes ignorent notre emplacement. Toutes les pièces sont en place. Vous savez ce qu’il nous reste à faire, soyez vigilants, soyez silencieux. Comme des ombres parmi les ombres.
- Prophète de Nurgle, pardonnez mon ignorance, mais pourquoi avoir révélé notre présence à ces gardes impériaux tout à l’heure ?
Un rictus se dessina sur les lèvres du sorcier.
- Pour le plaisir de sentir leur peur. Voir ces frêles créatures trembler rien qu’en pensant à Notre Protecteur est pour moi un délice dont je ne pourrais jamais me lasser.
- Mais… n’est-ce pas dangereux de s’être dévoilé à eux ?
Un rire guttural sortit de la gorge du psyker.
- Tu sembles bien inquiet, prêcheur. Mais n’aies crainte, ils sont contaminés. Ils rejoindront sous peu les Flagellants. Et peut-être même aurons-nous un Elu.
- Un Elu ? Chez ces larves de loyalistes ?
- Qui sait ? Les voies de Notre Protecteur sont impénétrables. Maintenant, silence. Dirigeons-nous vers le chœur astropathique. Béni soit Grand Père Nurgle, Notre Cher Protecteur.
- Nous sommes ses Prêcheurs, Il est Notre Seigneur, reprirent en chœur les six autres Astartes renégats. »





Donc voilà, fin du premier chapitre (19 pages ordi, 32 en "format livre"). Je préfère m'arrêter là avant lundi, puisque je bosse tout le mois de juillet, et par conséquent, j'aurais moins le temps de continuer, sachant que je suis en vacances (j'entends par là "loin", donc pas d'ordi) début août. Je pense que je continuerais un peu pendant le mois de juillet (histoire de décompresser).
Le deuxième chapitre racontera la suite de la folle épopée du "Destiny of Mankind", le troisième racontera le début du comment les Opal Guards sont devenus les Papy Nurgle'Sons, et surtout pourquoi. Les autres chapitres n'ont pas encore de "fil conducteur".

Voilà, voilà, maintenant vous savez tout (ou pas). Merci d'avoir suivi et merci pour les coms !

waaou ! ça c'est de la fin ! on se croirait dans un film avec des plans bien définis.
et dire qu'on sait qu'il y a quelque chose de préuv aprés !

Super !!! Dis moi, tu as déja pensé à écrire des livres ??? Tu pourrais te débrouiller ^^

Et o shovah inaugure la troisième page ! Il permet donc à son équipe d'ouvrir le score... hum ! Pardon, je sors -->

Pour être franc, oui, j'ai déjà pensé à écrire des livres. J'aime beaucoup écrire. Mais je sais pas, il me manque un petit quelque chose, un "déclic" on va dire pour faire les démarches. Je crois que c'est la flemme plus qu'autre chose.

En tout cas merci pour les coms.

Je lis très rarement les histoires "faites maisons", mais j'ai commencé par la "fin" par hasard (un petit miss click) et je m'en suis empréssé de lire toute l'histoire, qui m'a beaucoup plu. Continue comme ça !

Content que ça t'ait plu Wendigo .

J'ai écris un peu la suite, mais j'aurais pas le temps d'ici dimanche d'en écrire plus. Ensuite, je pars deux semaines en vacances. Faudra être patients.

Whaoh, c'est magnifique, tu retranscris bien le côté impérial, j'adore. Juste une indication,

Citation :

La flore autour de lui reprit de plus l’air, comme si elle répondait joyeusement.

Je crois que tu as oublier belle, pour faire de plus belle.

Autant j'ai complètement adoré la première partie, autant je n'adhère pas trop à ce début de la seconde. Le texte fait vraiment très condensé, et quelques phrases sont vraiment lourdes.
Mais, d'un autre côté, on sent très bien l'ambiance malsaine, confuse dans la tête de Hatkus, entre paradis de l'Eden et enfer de la guerre, ce qui est fait le charme de cet extrait.
Bref, la suiiiiiiiiiiite !

Aaahh... une critique négative, enfin ! Non non sérieusement, toutes les critiques sont bonnes à prendre.

Alors je m'explique, oui c'est confus dans sa tête, c'est normal^^. Je me doute bien que ça peut ne pas plaire à tout le monde. C'est vrai que ça casse beaucoup avec la première partie, mais aucune inquiétude, on reviendra bien assez tôt dans le vaisseau. Pour ce qui est des phrases que tu trouves trop lourdes, si tu pouvais citer des exemples, que je regarde ce que je peux faire pour améliorer ça.

Concernant l'ambiance, je verrais si ça déplaît à plus de personnes. Si c'est le cas, je verrais comment je peux bosser ça. Mais je peux pas virer ce passage, que je considère comme important.


@Shas'O Dal'tyh'Kauyon : merci de l'indication. J'ai beau me relire, y'a des trucs qui passent inaperçus.

C'est pas une critique négative !
Le truc qui déroute complètement, c'est l'abscence de mots de liaison et de transition dans toute la première partie, et la moitié de la seconde partie, les phrases s'enchaînent sans vraiment de liens concrets.
Mais d'un autre côté, je pense que tu as voulu retranscrire la confusion totale du garde impérial, ses pensées nombreuses et diffuses... Et dans ce cas, pas de problème, c'est même parfait, rien à redire !
L'ambiance tranche beaucoup avec ce que tu avais fait précédemment, et j'ai eu un peu de mal au début, mais après une seconde et troisième relecture, j'ai bien aimé ce passage.

En fait, si je voulais vraiment pinailler, j'ai un peu de mal avec ce petit passage :

Citation :

Il crût se retrouver à côté d'eux, comme s'il avait zoomé avec une caméra. Les hommes tombaient par dizaines, fauchés comme du blé par le feu ennemi. Une escouade de commandement sortît d'une Chimère. Le capitaine exhorta ses hommes.

Le truc du "zoomé avec une caméra" fait assez bizarre et la dernière phrase mériterait peut-être une petite transition ?

Disons par critique négative, que c'est quelque chose qui soit, n'a pas été compris, soit n'a pas plu, soit est mal dit... Enfin, quelque chose d'autre que "super rien à redire" (bien que j'apprécie ce genre de critique, je dois bien l'avouer^^).

Pour l’absence de transitions c'est voulu, pour bien "couper" les scènes, afin de montrer (clairement et visuellement qu'on change d'endroit), et j'aime bien ce genre de procédé. Sinon oui, Haktus est bel et bien confus (totalement perdu en fait). Il pense être mort, arrivé au "paradis" et voilà qu'il voit des combats auxquels il n'a pas participé. Il ne comprend pas ce qu'il voit, ce qu'il ressent. Par contre, pour l'ambiance, c'est normal, je dirais même que c'est voulu.

Hmm... J'avoue que j'ai eu du mal pour la "caméra". En fait, je voulais donner l'impression qu'il était assez loin de la plage, et que d'un coup, il se retrouve "transporté" sur la plage au milieu des combats. Je retoucherai sûrement ça. C'est vrai que c'est pas forcément clair. Par contre, sauf erreur de ma part, il y a un officier dans les escouades de commandement de la garde. Cet officier, c'est un capitaine ici (après, ça peut-être n'importe quoi d'autre).

EDIT : j'ai modifié ce passage. Tu me diras ce que tu en penses.

Citation :

Par contre, sauf erreur de ma part, il y a un officier dans les escouades de commandement de la garde. Cet officier, c'est un capitaine ici (après, ça peut-être n'importe quoi d'autre).

En fait ça dépend, si c'est un Capitaine, ça veux dire que c'est une Compagnie qui charge, si c'st juste un Peloton, c'est un Lieutenant. Tu peux aussi inventer des Grades, mais les Grades de Base sont ceux là.

Merci de l'info . Donc ça tombe bien, puisqu'il s'agit d'une compagnie^^ (je vois mal un débarquement avec "seulement" un peloton.

Citation :

je vois mal un débarquement avec "seulement" un peloton.

Ben ça dépend, un Peloton, ça sera quand même 6 Chiméres, donc ça peux se défendre, mais c'est vrai qu'une Compagnie (37 Chimères avec les effectifs pleins), ça en jette un peu plus. Sinn je trouve ça trés classe, les Chiméres qui sortent de l'eau, bah oui, comme il y a trés rarement de décors aquatiques (en tout cas moi j'en vois jamais sauf des rivières... asséchées), on oublie qu'elles sont aquatiques.

La règle Amphibie de la Chimère sert ENFIN à quelque chose !
Sinon, je trouve ce passage beaucoup mieux.
[Mode Jalousie /on]
Il y a cependant une petite répétition ("Alors qu'il [...] Alors qu'il") au début du passage.
[Mode Jalousie /off]

Citation :

Il y a cependant une petite répétition ("Alors qu'il [...] Alors qu'il") au début du passage.

Ca peux être fait exprés, par ce qu'on nous dit de ne pas faire de répétitions, mais dans les livres, ils font beaucoup de répétitions dans certains passages pour montrer la monotonie, la répétition, etc...

Merci pour les coms.

Pour la répétition, ici, ce n'était pas voulu, donc, encore une fois, c'est bien vu. Effectivement, les répétitions servent parfois, il faut bien savoir les placer.

le style évolue en même temps que le personnage ce qui est fort sympathique.
comment donné une critique negative ( enfin perso , je peux pas trop t'aider , le francais sa me botte pas plu que sa.) avec un texte bien ecrit et qui a du contenu . il est pas parfait certe , mais on ne demande pas plus.( je demande pas plus pour me faire rever )

bonne continuations

J'ai réécrit le début de deuxième chapitre, je préfère alterner ce qui se passe dans la tête de Haktus, et ce qui se passe sur le vaisseau. Donc voilà le "vrai" début du deuxième chapitre (ça ne change pas les premiers paragraphes). Autre chose, je vais faire un bref résumé du chapitre 1 (présent sur les pages précédentes) pour ceux qui arrivent dans l'histoire (s'il y en a) et qui auraient la flemme de lire le chapitre (qu'ils soient maudits). Sur conseil de mon frère, je vais également dresser un "inventaire" des personnages importants (comprendre, ceux qui survivent plus de 10 secondes ou qui peuvent servir plus tard)



RESUME DU CHAPITRE 1 :
Un croiseur de classe Retribution, le "Destiny of Mankind" vient de de balancer un Exterminatus sur la planète Edenus. Mais avant, le gouverneur et sa suite ont été évacués. L'un de ses suivants est conduit à l'infirmerie, mais disparaît mystérieusement. Peu de temps après, il endommage les réacteurs du vaisseau, alors que celui-ci tombe dans une embuscade du chaos. En infériorité numérique, et pris par surprise, le commodore décide de se replier. Pour cela, il faut ralentir l'ennemi. Il envoie donc tous les chasseurs-bombardiers sur la flotte adverse, conscient que ceux-ci ne reviendront pas. Avant de s'enfuir, le navire est abordé. Mais les modules d'abordage ne sont pas remplis de combattants, mais de gaz, même si l'un d'eux contenait une commando spécial. On apprend plus tard que ce gaz est en réalité le virus de la Peste de Nurgle. Deux gardes échappent au massacre de leur bataillon, bien qu'il aient eux aussi respiré un peu de gaz. Ils sont bloqués dans un sas hermétique entre deux couloirs remplis de gaz, et attendent les renforts. Pendant ce temps, le commando du chaos se déploie. Les pièces sont en place.



INDEX DES PERSONNAGES (par ordre d'apparition) :
- Yvan Sviatopolk : commodore du "Destiny of Mankind"
- Mandias : aide de camp du commodore
- Kibias : gouverneur d'Edenus
- Timonier-major Soljne : pilote du "Destiny of Mankind"
- Primo-technicien Altan : chef technique du "Destiny of Mankind"
- Capitaine Gehald : responsable et plus haut gradé du détachement de la garde embarqué sur le "Destiny of Mankind"
- Haktus : garde impérial
- Tonia : garde impériale (morte)
- Poti : garde impérial
- Kade : sergent impérial

Il y a aussi un certain sorcier du Chaos qui a son importance, mais son nom ne sera divulgué que plus tard (de toute façon, il n'a pas encore de nom).

Donc voilà le "nouveau" chapitre deux, désolé d'avoir été si long, mais j'avais mis l'histoire en mode pause, contrairement à mon master d'Histoire (hin hin hin...).




« Même la mort ne pourra nous arrêter, car elle marche avec nous. » - Yarbondel, prophète de Nurgle.

« L’esprit humain fonctionne comme une forteresse. Une personne sans imagination est un château sans murailles. » - Moriakhus, sorcier Thousand Sons présent sur Edenus lors la Première Guerre.

« Vous qui nous tenez en joue ! Contemplez mes soldats et vous connaîtrez votre futur ! » - Drufk le Moribond, Exalté de la Septième Confrérie des Papy Nurgle’Sons, seigneur de l’Epidémie.

« Dans l’immensité de l’Imperium, les actions d’un seul homme n’ont aucune importance, aussi courageux et héroïque soit-il. Je suis cet homme-là. Mais par-delà le temps, les mémoires n’oublient pas les actes d’un millier de héros. Ceux-là brilleront et connaîtront la gloire éternelle, quelque soit leur fin. Suivez-moi, et vous en ferez partie.» - Seigneur Commissaire Ulrick Lugenmann, s’adressant aux victimes de la Peste.


Il était mort. Bien qu’il n’avait jamais imaginé cela ainsi. Non, il s’était attendu à souffrir, ou au contraire, à ne plus rien ressentir. Il regarda tout autour de lui. Le jardin qui l’entourait semblait composé uniquement de plantes exotiques. Aucune ne ressemblait à ce qu’il avait déjà pu voir. Il hésita à s’approcher, des gars de Catachan lui avait raconté pas mal de choses pas vraiment sympathiques à propos de certaines espèces végétales. Mais il était mort, après tout, il ne risquait plus grand-chose. Il s’avança vers l’une d’entre elles pour l’observer de plus près. Une tige verte, semblable à de la lavande, soutenait une fleur en étoile. Il compta sept pétales, tous rouges, avec des sortes de poils sur les bords. Ils entouraient une espèce de cône, abritant une fine trompe à l’intérieur. Un peu plus loin, il remarqua plusieurs arbustes, d’une apparence proche du palmier, mais bien plus petits. Leur tronc était vert, et les feuilles brillaient d’un jaune orangé. Ça et là, il put voir de longues tiges, épaisses et toutes droites, surplombées par une fleur qui ressemblait à un gros brocoli blanc. Un peu partout, il apercevait des champignons bleus, un peu translucides. Ils dégageaient une faible lueur violette, et des spores s’échappaient au dessus d’eux. Leurs chapeaux, assez larges et plats, laissaient tomber de longs filaments sur leurs bords. Il s’aperçut qu’il marchait sur d’autres plantes. A première vue, c’était du lierre, mais en se penchant, il nota la présence de taches jaunes de diverses tailles sur les feuilles. En revenant vers le sentier, il trébucha, et s’étala dans le lierre. Il rit de sa maladresse. On l’avait déjà engueulé pour moins que ça. Il allait se relever lorsqu’il entendit une faible mélodie sur sa droite. Elle semblait venir des fleurs en forme d’étoile à sept pétales. L’air lui était familier, mais impossible de se souvenir où est-ce qu’il l’avait entendu. Il l’imita en sifflant pour essayer de se l’approprier. Ainsi, il arriverait peut-être à s’en rappeler. La flore autour de lui reprit de plus belle l’air, comme si elle répondait joyeusement. Il se releva d’un coup, et rejoint rapidement le chemin, apeuré. Il se retourna, chercha quelqu’un qui aurait pu lui faire cette mauvaise blague, mais il était bel et bien seul. Il ressentit le besoin de suivre le sentier. Il trouvait ça rassurant. Mais il s’attarda un peu avant de partir. Il voulait attendre un peu. Peut-être que Poti allait arriver. Après tout, s’il était mort, Poti ne devrait pas tarder à le rejoindre. Cette pensée lui arracha un éclat de rire. La mort semblait d’ores et déjà plus agréable que la vie ! Le besoin de retourner sur le chemin se fit plus pressant. Sans trop savoir pourquoi, s’il s’en éloignait trop, il se sentait angoissé, voire oppressé. Il devait y aller, maintenant. Poti le rejoindrait plus tard. Il se mit en marche en fixant le sentier de terre. Il ne savait pas où il le mènerait, mais il s’en moquait. Après tout, il était mort, que pouvait-il bien lui arriver ? Et puis, marcher sur ce sentier le rassurait. Il fallait continuer, sans jamais lâcher le chemin des yeux.
L’idée lui vint de regarder de nouveau autour de lui, mais à cette pensée, il se sentit soudain terrifié. Il se concentra sur le sentier. Peu importait où il le mènerait, il fallait le suivre, sans réfléchir, sans se poser de question. Il ricana. Comme dans la Garde ! On devait obéir sans hésiter, sans réfléchir. Foutue Garde ! Au moins son service était fini maintenant ! Puis il s’arrêta. Pourquoi suivre bêtement un chemin, alors que pour une fois, il pouvait faire ce qu’il voulait ? De toute sa vie, il n’avait jamais eu l’occasion d’être vraiment libre. Dès l’enfance, on l’avait obligé à suivre le credo impérial, sans répondre à ses questions. Ou si on le faisait, c’était en l’insultant et en le punissant pour sa curiosité, ce que les prêtres du Ministorum caractérisaient comme étant « un terreau favorable à l’hérésie ». S’ensuivaient alors les séances de repentir, où il dut subir les sermons violents et les humiliations des prêtres. Ensuite, il avait rejoint la Garde, pas vraiment par choix, mais parce que « c’était son devoir de servir l’Empereur et de faire don de sa vie pour sauvegarder Sa Grande Œuvre : l’Imperium de l’Humanité ». Alors on lui apprit à démonter et remonter son fusil laser en cinq mouvements, on lui apprit à reconnaître les grades en un coup d’œil, on lui apprit à ramper sous les barbelés, on lui apprit à craindre et à respecter les commissaires du Departmento Munitorum, et on lui apprit à tuer. Aussi bien au fusil qu’à la baïonnette. Mais maintenant, il était libre ! Libre de faire ce qu’il désirait !
Dans un air de défi, il leva les yeux du sentier pour regarder autour de lui. Ce qu’il regretta aussitôt. Le jardin exotique, la mélodie inconnue, le parfum des fleurs, leur magie. Tout ça n’existait plus. Il n’y avait plus que la guerre.
Sur un sol de cendres et de boue s’affrontaient deux armées, dans la violence la plus totale. Les combattants se massacraient au rythme d’un orchestre bien macabre, celui des cris des mourants, des sifflements des balles, et des tirs d’artillerie. Chaque explosion soulevait une gerbe de terre imbibée de sang. Il voulut détourer son regard pour retrouver le calme du sentier, mais un détail retint son attention. Un étendard de régiment impérial dépassait d’une tranchée. Puis ce fut un millier de soldats qui surgirent de leur abri en hurlant pour se lancer à l’assaut de la tranchée adverse, tenue par des Space Marines renégats. Il put mieux observer le drapeau impérial. Il représentait une planète, sur laquelle était brodé un pilier. De chaque côté du pilier se trouvait un aquila, symbole de l’Imperium. En haut de la bannière figurait un nom : Edenus. C’en fut trop. Il voulut revenir en arrière, mais le chemin derrière lui avait disparu. De crainte de se retrouver pour de bon sur le champ de bataille, il se retourna et prit ses jambes à son cou. Il fallait fuir cet enfer ! Les soldats autour de lui couraient également. Il entendait les bruits humides des bolts déchirant la chair de chaque côté de lui.
Comme il craignait d’être tué aussi, il accéléra. Toujours plus vite. Il fallait sortir de ce cauchemar. Il fallait rejoindre le sentier. Mais il fut soudain touché au ventre, il sentit son abdomen exploser… et il se réveilla.

Son estomac protesta, ayant du mal à réagir de façon logique suite à son rêve. Il vomit de nouveau. Entre deux halètements, il regarda autour de lui. Le sas était de nouveau éclairé. Hormis les moteurs qui ronronnaient tranquillement, tout semblait silencieux. Plus un seul bruit de combat. Assis à côté de lui, Poti somnolait en s’agitant de temps à autre. Il paraissait mal en point lui aussi. De grosses gouttes de sueur coulaient sur son visage d’une blancheur cadavérique. Des perles vermillon tombaient nonchalamment du bout de son nez, et manifestement, il avait vomi aussi. Combien de temps ? Combien de temps leur restait-il avant de devenir des pantins au service de Nurgle ? Haktus tendit son bras vers le fusil laser. Autant en finir tout de suite… Il saisit la bandoulière de l’arme, et la tira vers lui. Il vérifia la charge de la cellule énergétique, et régla la charge à pleine puissance. Il s’apprêtait à achever Poti lorsqu’il entendit plusieurs voix depuis le couloir. Les secours ! Enfin ! Ils s’en tireraient peut-être, lui et Poti !
« Par ici ! A l’aide ! Par ici ! Au bout du couloir ! On est deux ! »
S’ensuivit un silence hésitant, succédé par une cavalcade de bottes. La porte du sas s’ouvrit, et trois gardes impériaux apparurent devant Haktus. L’un d’eux héla dans le couloir :
« Osan, Ticho ! Ramenez-vous, on a besoin de votre brancard ! On a deux rescapés, dont un dans les vapes ! »
Un autre s’accroupit en claquant des doigts devant les yeux d’Haktus.
« Hé ! Hé, mon gars ! Hého, t’es avec nous ?
- De… de l’eau… réclama t-il. Comme sa voix lui paraissait morte et cassée !
- Tiens, voilà ma gourde... Bois doucement. Putain, mon gars, à voir vos tronches, vous avez traversé l’enfer ton pote et toi ! Bois doucement, bordel, dans ton état, tu vas t’étouffer si tu bois trop vite. Vous avez vu ces enfoirés ? Ça fait bientôt une heure qu’on les cherche sans relâche. »
Haktus toussa violemment, et recracha l’eau dans le visage du garde.
« Je… Non… Je… Si, on les a vu… Ils vont… ils vont… vers le chœur astropathique. ». Il entendit jurer le soldat avant de sombrer de nouveau, inconscient.


« Soldats de l’Empereur-Dieu ! Purifiez ce lieu ! » hurla le prêtre du Ministorum. Deux gardes équipés de lance-flammes entrèrent, et inondèrent la cantina de prométhéum incandescent, carbonisant du même coup les tables, les cadavres rongés par le gaz, et tout le mobilier du réfectoire. Hochant sévèrement la tête, comme pour approuver un travail bien fait, l’ecclésiaste Holvatius dirigea son escouade dans un couloir adjacent. Là, ils incinérèrent d’autres corps tout en progressant. Puis ils arrivèrent à une intersection. Apparemment endommagées suite au combat spatial, les lampes clignotaient de façon irrégulière. Le sol était jonché d’impériaux. Membres d’équipages comme soldats, tous reposaient maintenant à la droite de l’Empereur.
« Ces hommes ont donné leur vie pour sauver la votre, camarades ! énonça fièrement l’adepte du Ministorum. Rendons-leur hommage, et lavons leurs enveloppes charnelles par le feu ! Mais avant, camarades ! Je vais réciter une prière pour le repos de leur âme. »
Alors qu’il préparait ses colifichets et ses litanies, un rire caverneux l’interrompit.
« Qui ose ?! Qui ose se moquer des morts ?! Par l’Empereur-Dieu, montrez-vous ! » La seule réponse fut un nouveau rire. Holvatius mit prudemment une main sur l’eviscerator sanglé dans son dos, et ordonna aux gardes de se déployer en formation de combat, lui-même se plaçant devant, flanqué des deux lance-flammes sur les côtés. Une fois de plus, les lampes grésillèrent avant de s’éteindre définitivement. Une mélopée sombre venant des ténèbres ainsi créés vint glacer l’âme des soldats impériaux. Ces derniers reconnurent l’air chanté dans les com-vox du vaisseau peu avant l’attaque. Plusieurs voix venant de chacun des couloirs de l’intersection s’élevèrent en chœur :

« Souvenez-vous du sombre destin d’Elheuria,
Et tremblez, vous qui la menèrent à trépas,
Vous que l’on considérait comme nos alliés,
En votre nom notre foyer fut sacrifié,

L’entendez-vous hurler sa juste vengeance ?
Puissent vos mondes connaître sa souffrance,
Justice sera faite nous y veillerons,
Nous les âmes damnées de la Putréfaction,

Pas de repos, pas de pardon, pas de merci,
Ni pour les impies, ni pour ceux qui ont trahi,
Vous ne pouvez pas lutter, fuyez pauvres fous !
Car Sa Majesté des Mouches est avec nous,

Dans chacun de nos pas résonnera votre glas,
Dans chacun de nos pas, Elheuria nous guidera,
Béni soit Grand Père Nurgle, notre cher Protecteur,
Nous sommes ses prêcheurs, il est notre Seigneur,

Craignez notre venue sur vos mondes païens,
Tout espoir est vain votre Empereur n’est rien,
Nous souillerons vos cadavres de nos lames,
Nous profanerons vos temples par les flammes,

Vers, mouches, zombies ! Entendez notre appel !
Et de nos maux allons tourmenter les mortels !
Puissent les Très Saintes Maladies s’abattre !
Que les champions se préparent à combattre !

Dans chacun de nos pas résonnera votre glas !
Dans chacun de nos pas, Elheuria nous guidera !
Béni soit Grand Père Nurgle, notre cher Protecteur !
Nous sommes ses prêcheurs, il est notre Seigneur ! »

Le prêtre du Ministorum se reprit :
« Soldats de l’Empereur-Dieu ! Vous ne faiblirez pas ! »
Puis récitant l’un de ses sermons, il enchaîna :
« Le traître et l’hérétique se cachent dans les ombres, car ils gangrènent l’Imperium et complotent contre Lui à l’abri de Sa Lumière Divine, jalousant les hommes qui vivent libres à Ses côtés. Ils ne sont que des esclaves de leur honte et de leur trahison, condamnés à errer… »
Il fut interrompu par une voix plus puissante :
« Daigne embrasser de ton regard bienveillant les actes des vrais croyants, Ô Grand Père Nurgle. Mille et une façons d’apporter ta bénédiction, mille et une façons de répandre la vraie foi, nous sommes des missionnaires prêchant ta parole sacrée. Même la mort ne pourra nous arrêter, car elle marche avec nous. ». De chaque côté de l’intersection se tenaient plusieurs Space Marines renégats, accompagnés d’une brume verdâtre qui flottait autour d’eux. Leurs armures étaient d’un beige souillé, rehaussées de décorations de bronze corrodé par le temps et la rouille. Chacun d’eux portait également une bure rouge, et dans leurs mains, des bolters prêts à faire feu. Leur chef, manifestement un sorcier, interpella ses adversaires :
« Implorer le dieu-cadavre ne vous ne sera d’aucun secours. Sa puissance d’autrefois n’est plus, et maintenant, vous allez mourir. »
Holvatius brandit son eviscerator rugissant, et hurla en courant vers le psyker :
« Tuez-les tous ! »
Le sorcier du chaos récita brièvement quelque chose, et pointa son bâton vers le prêtre. Un flot de vers, de moisissure et de flammes noires se déversa de son extrémité, droit sur Holvatius. Simultanément, les bolters aboyèrent, fauchant les gardes comme du blé trop mûr. L’adepte du Ministorum fut entouré d’un crépitement d’énergie caractéristique de l’activation de son rosarius, ce qui lui évita une mort douloureuse. Il traversa le flot de vermine en braillant des litanies de haine, et abattit son eviscerator sur le sorcier, qui s’était déjà écarté. Holvatius fut emporté par son élan. Le psyker avait facilement anticipé l’attaque dès le moment où il avait entendu le rosarius s’activer. Mais ce genre d’artefact nécessitait un temps de rechargement, comme la plupart des objets utilisant la technologie de champ de force. Il pivota et lâcha un tir de plasma dans le dos du prêtre, qui s’écroula. Dans un effort surhumain et crachant du sang, il se releva en jurant. Le sorcier visa sa tête. Bien que l’artefact ne fut pas rechargé à pleine puissance, le rosarius dévia le tir, qui ricocha dans une paroi. Grognant de mécontentement, le psyker tira de plus belle. Les autres renégats ayant massacré les gardes impériaux l’imitèrent. Les bolts et les boules de plasma hachèrent littéralement Holvatius.
« Stupides impériaux, cracha le sorcier d’un ton méprisant. Mes frères, l’heure est venue. La présence du Warp autour du vaisseau accélère la transformation des Flagellants. Ils seront là dans peu de temps. Nous devons faire vite. Prêcheur Olag !
- Oui, Prophète de Nurgle ?
- Dirige-toi vers le chœur astropathique. Extermine-les tous.
- Ce sera fait.
- Quand à nous autres, mes frères, nous ferons diversion. Nous allons semer le chaos et aider les Flagellants à se lever.
- Ainsi soit fait. » répondirent ensemble les cinq Marines de la Peste restants.



Si vous avez des questions, des remarques, elles sont les bienvenues.

Salut ! Je viens (enfin) de finir ta nouvelle !
Et quelle nouvelle !

Alors voilà mon avis :

J'ai particulièrement apprécié le combat spatial,
On y retrouve des moments sacrement épiques. (les escadrilles par exemple)

Je trouve que les personnalités des gardes Impériaux sont vraiment très intéressantes.
La confusion du début du chapitre II (lorsque Haktus rêve) est vraiment original.
(Même si c'est très court, j'ai adoré le passage quand son rêve laisse place à l'une des grosses batailles qu'il y a eu sur la planète. (dommage que ça ne soit pas plus détaillé. 2-3 phrases en plus et ça serait parfait!)

Pour les personnages :
Tonia : je suis triste qu'elle soit morte si rapidement. Mais au moins, ça fait bien ressortir le coté tragique de la situation.
Haktus : un mot : J'adore ! Son esprit qui se questionne en permanence, la pensée humaine à l'état le plus pure, c'est jouissif.
Le Capitaine : Pas encore assez représenté (ce qui est normal) donc j'attend de voir. Mais il peut vraiment devenir un perso intéressant.
Le commodore : Un vrai bon leader comme j'aime. (j'ai bien aimé la petite boutade qu'il lache "nous sommes attaqués? Ah bon merci je ne l'avais pas remarqué")
Le gouverneur : Il a un potentiel énorme. Vu se qu'il a traversé, je suis persuadé que tu peux le poussé bien plus profond (raconter des passages de la guerre sur son monde par exemple)

Un bémol : Tu dévoiles trop le plan des Papy Nurgle'Sons.
En dire un peu, je pense que ça peut aider l'intrigue. Mais là, on en sait peut être un peu trop à l'avance.
Je donne un exemple : le fait que l'approche du warp accélère le changement en zombie.

Et le dernier petit bémol (mais je chipote) : Les gardes en connaisse beaucoup trop sur les SMC. (et il y a des dialogues de loyalistes qui nomme "Nurgle" sans aucun problème. Alors que tout d'abord il est interdit de nommer le nom des dieux noirs. Et lorsque quelqu'un le fait quand même, les autres autours sont choqués.

Voili voilou

Sinon, j'accroche grave ! J'espère lire la suite rapidement. Continue !

Ps : J'ai une idée en tête pour ma propre nouvelle, et il se pourrait que tu puisse m'aider. Si j'ai le temps je t'explique tout ça par PM ce soir.

Ah bin tiens, j'avais pas vu ta réponse. Je vais donc te répondre.

Herezy a écrit:

J'ai particulièrement apprécié le combat spatial,
On y retrouve des moments sacrement épiques. (les escadrilles par exemple)

Tant mieux. Etant un fan d'heroïc-fantasy et des moments épiques très dégoulinants de sacrifice et de courage déterminé, je voulais insérer ce type de moment dans cet univers.

Herezy a écrit:

La confusion du début du chapitre II (lorsque Haktus rêve) est vraiment original.
(Même si c'est très court, j'ai adoré le passage quand son rêve laisse place à l'une des grosses batailles qu'il y a eu sur la planète. (dommage que ça ne soit pas plus détaillé. 2-3 phrases en plus et ça serait parfait!)

Oué, en fait, le premier jet présentait une deuxième grosse bataille sur Edenus (la dernière en fait) juste après celle-là, mais je me suis rendu compte que ça faisait un peu "lourd" d'enchaîner les rêves que va faire Haktus (non il n'a pas fini de souffrir). Il en fera d'autres (qui étaient présents ou prévus dans le premier jet) à propos d'Edenus.

Herezy a écrit:

Pour les personnages :
Tonia : je suis triste qu'elle soit morte si rapidement. Mais au moins, ça fait bien ressortir le coté tragique de la situation.
Haktus : un mot : J'adore ! Son esprit qui se questionne en permanence, la pensée humaine à l'état le plus pure, c'est jouissif.
Le Capitaine : Pas encore assez représenté (ce qui est normal) donc j'attend de voir. Mais il peut vraiment devenir un perso intéressant.
Le commodore : Un vrai bon leader comme j'aime. (j'ai bien aimé la petite boutade qu'il lache "nous sommes attaqués? Ah bon merci je ne l'avais pas remarqué")
Le gouverneur : Il a un potentiel énorme. Vu se qu'il a traversé, je suis persuadé que tu peux le poussé bien plus profond (raconter des passages de la guerre sur son monde par exemple)

Ah. Pauvre Tonia... J'avais besoin de décrire les effets du gaz. Pourquoi sur elle ? Parce qu'elle est une cadette, et donc plus jeune que les autres. Donc plus tragique effectivement.
J'avoue que je n'ai encore pu trop présenter le capitaine. Mais c'est normal.
Pour le commodore, j'avoue que je l'aime bien aussi.
Et enfin pour le gouverneur, je verrais ce qu'il deviendra, mais je prends un malin plaisir à faire mourir mes personnages. Cependant, aussi fou que cela puisse paraître, il faut savoir que je compte écrire une autre nouvelle sur les guerres d'Edenus. Au moins la Première Guerre en fait. En créant un fluff pour mon chapitre de Nurgleux, j'ai accidentellement développé un fluff plutôt grand. Et dans cette nouvelle, je compte utiliser certains one-shot que j'ai écrit sur le forum également. Du coup, on retrouvera certains personnages, et notamment le gouverneur.

Herezy a écrit:

Un bémol : Tu dévoiles trop le plan des Papy Nurgle'Sons.
En dire un peu, je pense que ça peut aider l'intrigue. Mais là, on en sait peut être un peu trop à l'avance.
Je donne un exemple : le fait que l'approche du warp accélère le changement en zombie.

Et le dernier petit bémol (mais je chipote) : Les gardes en connaisse beaucoup trop sur les SMC. (et il y a des dialogues de loyalistes qui nomme "Nurgle" sans aucun problème. Alors que tout d'abord il est interdit de nommer le nom des dieux noirs. Et lorsque quelqu'un le fait quand même, les autres autours sont choqués.

Bonne remarque. Mais dans le même temps, je veux faire ressentir le fait que les Papy Nurgle'Sons sont parfaitement maîtres de la situation, et que l'équipage ne fait que réagir aux actions de l'ennemi. Sa conduite est plus ou moins dictée par les Papy Nurgle'Sons.

En revanche, je ne savais pas qu'il était interdit de nommer les dieux noirs. Disons que je me suis dit qu'à force de combattre les SMC, c'était devenu une habitude, quelque chose de normal pour les gardes.


'fin bon, merci pour tes remarques. Concernant ta nouvelle, je t'ai répondu en MP (en deux fois parce que j'ai été pris par le temps hier soir).