Tau'Va Tsua'm
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 "putain, ils ont un canon laser !"

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Shas'la
Shas'la



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"putain, ils ont un canon laser !" Empty
MessageSujet: "putain, ils ont un canon laser !"   "putain, ils ont un canon laser !" EmptyDim 21 Aoû - 19:06

hop... ça fait très, très longtemps que je n'ai pas écrit d'histoire. Alors je me suis dit : pourquoi pas ?
vos commentaires, critiques, réflexions sont évidemment bienvenus !

---

"hum, va falloir se bouger. Ils commencent à avancer."
"vous avez raison sergent. J'envoie tout de suite un message à la base."
Le campement des traîtres, situé à quelques kilomètres du fortin dans lequel son bataillon avait trouvé réfuge il y a trois jour, commençait à s'agiter, preuve d'un assaut imminent. Le sergent Preek soupira. Ils avaient vraiment échappé de de peu au piège qui leur avait été tendu ; ils ne s'en étaient sortis que de justesse, et ils avaient perdu une dizaine d'hommes. Les rénégats les avaient surpris en brûlant leur précédent abris, et seul le courage de l'équipe de démolition qui avait été affectée au colonel Kovacs leur avait sauvé la vie, en faisant sauter leur stock d'armement pour souffler l'incendie. Aucun d'entre eux n'était revenu, mais le reste du bataillon était sain et sauf. Nombre de gardes avaient alors parlé de faire payer leurs anciens compagnons qui avaient renié l'empereur, mais Preek se demandait bien comment. Ils étaient environ quatre-vingt, n'avaient qu'une chimère et trois jeeps à leur disposition, et la majorité de leur armement avait été détruit.
Mais le sergent Preek ne se laissait pas abattre et accomplissait sa mission de reconnaissance avec efficacité, accompagné par une jeune recrue qui se montrait très enthousiaste. "attends un peu quelques semaines, et tu verras", se disait alors le sergent.

Ils remontèrent dans la jeep et rentrèrent au campement. Ils trouvèrent le reste du bataillon déjà préparé au combat qui allait suivre, mais qui apparaissait sans espoir. Malgré tout, la détermination des hommes se lisait sur les visages, car ils étaient acculés. Derrière eux s'étendait "la Monstrerie", un désert radioactif dans lequel on subissait des mutations en moins de deux jours. Le sergent avait entendu des rumeurs de gardes devenus fous et dotés pour certains d'appendices étranges sur le front, pour d'autres de bras ayant triplé de volume. Il se souvenait encore du sang-froid avec lequel le colonel les avait abattus, et priait l'Empereur pour ne pas avoir à subir ce sort.
"Sergent, voici des accus supplémentaires". Cet appel le rammena à la réalité, et il les glissa dans sa besace, pour pouvoir recharger son fusil laser à tout instant. Il but une gorgée d'un alcool assez insipide mais réputé dans le régiment pour donner du coeur au ventre. Il eut un sourire amer. Il n'y avait plus de régiment. Il se dirigea vers le colonel, en train d'inspecter l'armement de la chimère.
"Colonel, avons-nous une chance de nous en sortir ?", dit-il sans détour.
Le colonel le regarda droit dans les yeux et resta un petit instant silencieux. "Il me semble que cela importe peu. Il faut se battre autant que possible."
Le sergent baissa les yeux. Ce n'était pas une réponse.
"Ils arrivent !"
Tout le bataillon retint son souffle. Puis, sans qu'un seul ordre ait été prononcé, tout le monde se rua aux postes de tir. Ils étaient encore trop loin pour que le moindre tir soit échangé, mais le désir de vengeance était assez fort pour que tous se sentent prêts à tuer le plus de rénégats possible. Cette vue lui arracha un faible sourire. après tout... peut-être avaient-ils une chance...
Le sergent Preek courut pour rejoindre son escouade. Il eut un regard entendu vers Jack "la barrique", qui ramassa son lance-grenade et monta en haut de la petite tourelle de garde d'ou il aurait une vue dégagée pour choisir ses cibles avec soin. Maintenant qu'il observait bien les traits de ses compagnons, il pouvait voir de l'anxiété dans leurs yeux. Cette bataille était une bataille pour leur survie. Ils n'avaient que peu d'options : vaincre, mourir, ou fuir vers la monstrerie.

Un fort tremblement ébranla tout le bâtiment, et de la poussière tomba du plafond. Il perdit l'équilibre, mais se réétablit d'instinct. Deux des membres de son escouade étaient au sol, et les quatre autres s'étaient raccrochés aux gros câbles qui couraient le long du mur. Dans son casque, il entendit la voix d'un vétéran "putain, ils ont un canon laser ! qu'est-ce qu'on fait ?". La voix énergique du colonel Kovacs retentit alors "personne ne quitte son poste ! ils ne pourront pas mettre à bas ce fort avec seulement un canon laser !"
C'est alors qu'ils entendirent, au loin, les cris de leurs adversaires. Preek put distinguer plus nettement ses adversaires. à en juger par l'état de leurs équipement, cela faisait seulement un bref laps de temps qu'ils n'avaient abandonné l'empereur pour se vouer aux dieux du chaos. Et pourtant, ... ces cris n'étaient déjà plus totalement humains. Si le système de vision de son casque avait été plus précis, il aurait vu les scarification sur les visages de ses ennemis, ainsi que leurs yeux injectés de sang. Alors la bataille commença.

Son escouade hurla pour décharger à la fois la haine et la peur qui les saisissait. Puis tous, l'un après l'autre, perdirent leur sang-froid, et sans qu'aucun ordre n'ait été donné, tous tirèrent. Il n'était encore que le matin, et les postes de tirs furent illuminés par les lumières qu'émettaient les fusils lasers. Les hérétiques ne furent pas en reste et tirèrent également. Le vacarme devint insoutenable, et le casque du sergent diminua l'intensité du son qui parvenait à ses oreilles. Il choisit pour sa part un hérétique qui tenait à deux mains une énorme hache teintée de sang seché. Le tir le toucha à l'épaulière et celle-ce explosa. l'adorateur du chaos tituba alors que son bras dégouttait de sang, et il s'arrêta net. Un deuxième tir l'atteint à la tête ; il fut projetté un mètre en arrière et s'effondra. Soudain, il vit une intense lumière et il dut fermer les yeux, aveuglé. Le canon laser avait tiré une nouvelle fois, et cette fois il perdit pour de bon l'équilibre. Il tomba sur le côté, et il vit des points noirs danser devant ses yeux quand son épaule heurta une poutre d'acier au sol. Il se releva tant bien que mal, et courut à son poste de tir. Il n'y avait pas de temps à perdre, mais déjà les hérétiques n'étaient qu'à une centaine de mètres. La masse des hommes était assez compacte pour qu'il ne puisse pas se rendre compte des pertes qu'ils leur avaient infligées. Il passa son fusil en mode de tir continu, et le maintint pendant une dizaine de secondes. Le corps de son fusil était déjà brûlant, et il dut revenir en tir manuel. Leurs ennemis ne semblaient pas se soucier des pertes, ils avançaient en hurlant et en tirant dans tous les sens. Il vit une grenade à fragmentation exploser au niveau du torse d'un hérétique qui portait un lance-flammes, et l'un des projectiles de métal que la grenade avait libéré en explosant déchira le tuyeau ou coulait le prométhium jusqu'au corps de l'arme. Le combustible prit feu immédiatement et l'hérétique s'embrasa comme une torche, en emportant avec lui deux de ses compagnons.

De la sueur perlait sur son front. Ils étaient l'un dans l'un des bunkers les plus proches des hérétiques, et essuiraient la première vague sans avoir vu le nombre d'ennemis baisser significativement. L'une de ses rares sources de réconfort qu'il avait était la pensée que les insignes que les adorateurs avaient en partie détruit puis recouvert d'excréments étaient des aquila blanches sur leurs casques et plastrons. Des aquilas blanches. Il avait donc en face des conscrits, qui n'auraient certainement comme expérience du combat que les combats de rue de leur enfance et adolescence. Le sergent eut un sourire cruel en repensant à la fois ou son régiment s'était vu confronté à une bande d'orks, qu'ils n'avaient repoussée qu'en se battant au corps à corps, au prix de pertes effroyables. A côté de ses monstres, les hérétiques qu'il avait en face lui semblaient si faibles ! Mais comme ils étaient nombreux ! Preek estimait leur nombre à plus de quatre cent. Soudain, ils étaient tous proches. Il jeta son arme brûlante et s'empara de son épée tronçonneuse. Les membres de son escouade continuaient de tirer, mais certains sortaient déjà des couteaux de combat de leurs poches.
Ils n'étaient plus qu'à quelques mètres à présent, et l'escouade entière se dirigea vers l'entrée pour abandonner le bunker. Personne n'avait envie de finir piégé à l'intérieur d'un bâtiment avec des hommes dotés de lance-flammes à l'intérieur.

Mais personne n'eut le temps de sortir. Le mur du bunker fut démoli en projetant des morceaux de plasbéton partout à
l'intérieur. Pendant un instant, Preek ne sut plus ou il était, aveuglé par la quantité de lumière, brinqueballé par les débris projetés, assourdi par le bruit de l'explosion. Quand il reprit conscience il ne ressentit pas d'autre douleur que celle de son épaule, mais il sentait un liquide chaud et épais lui goutter sur le visage. Quand il ne parvint pas à se redresser, il se rendit compte que quelqu'un était allongé sur lui. Il tenta de le réveiller, sans succès. Alors il poussa le corps sur le côté et put constater que le corps en question avait été déchiqueté. Un morceau du mur lui avait arraché le visage, et il était méconnaissable. Son corps était couvert de sang, et Preek fut saisi d'un malaise quand il se rendit compte que ce corps avait arrêté tous les éclats projetés en sa direction. Du coin de l'oeil, il vit la barrique se relever péniblement. Quelques gardes armés d'épées tronçonneuses se précipitèrent vers eux pour les couvrir, mais ils s'arrêtèrent net. Preek ne comprit pas et il tourna les yeux vers les ennemis. Il constata alors qu'ils avaient également été touchés par le tir et pris dans l'explosion.

Les deux camps n'étaient plus qu'à quelques mètres l'un de l'autre, et tout le monde reprenait peu à peu ses esprits. Alors Preek prit à nouveau conscience du vacarme ambiant.
"ça commence", murmura-t-il.
Il appuya sur un bouton, et son épée tronçonneuse commença à tourner en émettant un bruit qu'il connaissait bien.



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le loup et le feu
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le loup et le feu


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MessageSujet: Re: "putain, ils ont un canon laser !"   "putain, ils ont un canon laser !" EmptyJeu 28 Mar - 18:25

j'aime bien ton histoire il y aura une suite ou non? car j'ai bien hate de voir qui vas gagner
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"putain, ils ont un canon laser !"
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