il était 23h16 HST (heure standart terrienne) sur la planète-forge Alinos. les combats avaient duré toute la journée contre les forces planétaires, dont le commandeur Kins était finalement venu à bout en effectuant une percée au milieu des escadrons d'infanterie blindée pour atteindre le bunker central de commandement. armés de lanceurs de grenades ioniques spécialement construites par la caste de la Terre pour cette occasion. La conquête d'un monde-forge était un évenement capital auquel les ethérés avaient accordé la plus grande attention, et un département de recherche leur avait spécialement été aloué.
ils avaient, entre autres, reçu ces armes spéciales conçues pour déloger des ennemis d'un bâtiment. trois des huit exo-armures crisis qui l'avaient accompagné dans son entreprise audacieuse étaient tombé sous les tirs des équipes d'armes lourdes qui condamnaient l'accès au bâtiment, une autre avait littéralement été pulvérisée par le tir de lance-plasma lourd d'une sentinelle, mais les taus restant avaient tenu bon. le début des opérations avait mal été engagé, et les taus avaient subi de lourdes pertes à l'atterrissage. ils étaient arrivé devant le bâtiment, et ils avaient été accueillis par un barrage d'armes laser, qui ne pouvaient cependant pas percé l'épais blindage des exo-armures. les lance-grenades avaient alors convergé vers le bunker central, et une d'entre elle eventra la porte lourdement fortifiée.
les officiers de la garde, surpris, se ruèrent vers une porte arrière, mais une seconde grenade vola et explosa à l'intérieur du bâtiment. les giclées de plasma tuèrent tous les officiers. les gardes, alors privés de chef et désemparés après avoir vu la facilité avec laquelle les taus dans leurs immenses exo-armures avaient passé leur ultime ligne de défense, hésitèrent sur la conduite à suivre.
cet instant d'hésitation leur fut fatal.
les taus, jusqu'alors tenus en respect par les tirs de mitrailleuses, se ruèrent en avant et progressèrent de plus de 50 mètres. les gardes réagirent, mais les taus étaient déjà à couvert, et, à courte portée, les armes de la garde impériale ne pouvaient rivaliser avec celles de leurs ennemis. la majorité de l'armée s'enfuit, laissant la capitale du monde forge aux mains des occupants.
c'était après cette longue journée d'un dur combat que le commandeur s'accordait enfin un instant de répit. il sortit de son exo-armure et se reposa dans les décombres du bunker de commandement.
les pertes avaient été lourdes, ses guerriers étaient exténués, mais il pouvait considérer que le monde était entre leurs mains. les ethérés ne seraient pas déçus.
trois équipes de stealth montaient la garde, et rapidement, le camp tomba dans le silence.
soudain...
la suite un autre jours, si vous le voulez bien.
@purétide, si tu lis mon histoire : c'est à peu près ma conception de la guerre. y'en aura plus dans la suite... je n'en dis pas plus.
