Prima Mortis

Voici la "petite" nouvelle réalisé pour un petit concours sur Imperialis, ca ne concerne certes pas les Tau et ca s'étend tout de même sur 17 pages mais si vous êtes amateur d'histoires sur 40 K, alors peut être que ca vous interessera.


Quelque part en orbite autour de son immense planète, la station spatiale Sephêris 03 croisait à une vitesse proche de 30 000 kilomètres par heure. Devant son écran de contrôle, un aiguilleur se préparait à être remplacé, finissant de donner ses directives à un super tanker qui quittait son orbite d’amarrage.
-« Streams Master, veuillez suivre le vecteur 310 Ne, 56-4 pour rejoindre le chenal sortant n° 2. Rappelez au point d’arrêt pour intégration et sortie de l’orbite haute. »
La voix de celui qui devait être l’officier de quart lui parvint dans l’oreillette, répétant les instructions comme le voulait la procédure.
-« Streams Master, vecteur 310 Ne, 56-4 pour chenal n°2, rappellera pour intégration. »
Le contrôleur allait passer son casque à son remplaçant qui venait d’arriver lorsqu’un appel alarmé lui parvint sur la fréquence D, celle réservé aux communications d’urgence.
-« Ici officier mécanicien John Harris du Splendor of Calixis, j’appelle de la Station d’observation en orbite autour de Prima Mortis. Notre vaisseaux à subis de lourd dégâts dans l’Immaterium sans raisons apparentes, nous avons du interrompre la translation aussitôt. Nous sommes parvenu à sortir à temps mais une bonne partie du vaisseau a été réduite à l’état de matière informe, tout comme la majorité de l’équipage. Moi-même et une quinzaine d’hommes sommes parvenu à atteindre une navette de secours, par chance nous avons émergés non loin de Prima Mortis et avons put rallier sa station d’observation. Mais c’est étrange, on n’y a trouvé personne, absolument aucune trace de vie. Pourtant tout est comme si des gens avaient été là il y a quelques heures à peine. Ce n’est pas net, il y a des choses étranges qui se manifestent. Certains hommes ont été envoyés prospecter mais ils ne sont pas revenus, d’autres sont arrivés complètement cinglés, on a du les abattre. Sauf un qui est complètement terrifié, et n’arrête pas de bégayer la même phrase tout le temps… Je vous avoue que je suis pas tranquille, on s’est barricadé dans le poste de contrôle de la station d’où je vous parle, on est plus que quatre en comptant Mike, celui que l’on a épargné. Si quelqu'un nous reçois, un vaisseaux, n’importe qui, envoyez nous de l’aide par l’Empereur, c’est pas clair ce qui ce passe ici. On a assez de provision pour tenir deux jours, après il nous faudra rouvrir la porte pour chercher à manger et je prie pour que l’Empereur nous vienne en aide si cela arrive… »

Des grésillement vinrent perturbé la qualité de réception, bonne jusqu’ici mais comme lointaine en raison de la grande distance. Une autre voix, démente se fit entendre en arrière plan.
-« Le givre, pas le givre, non… »
-« Bordel Mike tu va la fermer, tu nous file les jetons ! »
-« Hé lieutenant, vous sentez ça ? » Une autre voix venait de prendre la parole, à moitié couverte par les perturbations.
-« Par tout les diables on se les gèle ici, t’est sur que la porte est bien fermé ? »
-« Je vérifie… Ah ! Bon sang c’est bouillant ! »
-« Non regarde…C’est gelé. Complètement gelé… »
Les grésillements se firent plus fort, rendant la conversation de moins en moins audible.
-« Par l’empereur ! - CRRRR- radio à pas l’air de marcher, sort ton –CRRRR- on ne sait jamais, cette –CRRRR- louche. »
-« Mike, bordel –CRRR- qu’est-ce que tu –CRRRR- la radio, arrête le!
La communication fut soudainement coupée, remplacé par une communication sur le canal A.
-« Streams Master au point d’arrêt pour intégration au chenal n° 2 en vue d’une sortie en orbite haute. »
Aucune réponse ne parvint à l’officier de quart du super tanker, le contrôleur devait absolument transmettre la communication d’urgence au Central de la station de contrôle.


Environ deux semaines plus tard, dans les entrailles de la frégate Sword of Justice des Force de Défense Planétaire de Sephêris.

Lorsque la buée s’écoula en longue goutte sur le miroir, celui-ci laissa apparaître peu à peu les courbes harmonieuse d’un corps de jeune femme. Sa peau était très blanche, presque diaphane, laissant légèrement apparaître ses veines dilatées par l’eau chaude de la douche qui s’évaporait en volutes de vapeur de tout son corps. Elle était très séduisante, sa peau était ferme, lisse, laissant apparaître des muscles déliés et discrets. Les courbes de ses jambes et de sa poitrine auraient fait mourir de désir plus d’un homme mais elles n’étaient pas excessives, bien proportionnées. Enfin son visage venait complété le tableau de par une forme ovale et des traits fins digne d’une personne de noble naissance. Ses lèvres étaient bien dessinées, d’un doux rose tirant vers le bleutée. Enfin ses longs cheveux bruns se déversaient dans son dos en une cascade descendant jusqu’aux omoplates. Pourtant, malgré sa beauté un détail était frappant chez elle, un détail qui faisait oublier tout le reste. Ce regard si sombre et dur qui perçait au travers d’un si beau visage. Ses prunelles étaient rouges, d’un rouge foncé qui rappelait la couleur du sang. Elles étaient froides, inexpressives, terrifiantes de par l’absence de sentiments qui filtrait au travers d’elles.
Rose attrapa une serviette et se sécha prestement en s’éloignant du miroir pour rejoindre sa chambre, quelques mètres plus loin. Elle laissa tomber sa serviette pour passer une brassière et un boxer, au dessus duquel elle enfila un pantalon moulant et solide. Elle passa une ceinture à sa taille, y accrocha son holster et le pistolet laser qu’il contenait, ainsi que diverses sacoches et une dague. Elle passa ensuite des bottes de cuir montantes à ses pieds, les laçant avec force pour qu’elles ne lui fassent pas défaut. Puis elle mis la suite de sa combinaison moulante qui laissait ses bras nus pour plus de mobilité, elle y fixa par dessus son gilet pare balle qui loin de ressembler aux vulgaire protections de la Police Planétaire, était taillé sur mesure et s’adapté à merveille à ses formes. Elle ajusta ses mitaine qui venaient s’accrochés jusqu’à mi-bras puis s’empara de son cher fusil d’assaut qu’elle fixa dans son dos au moyen d’une sangle, sans oublier de prendre une bonne provisions de munitions dans ses sacoches. Ainsi parée elle referma la porte de ses quartiers derrière elle et remonta la longue coursive à la lumière blafarde du vaisseau vers les docks où l’attendait une navette et le reste de l’équipe.
En parcourant les mètres de couloirs identiques, elle ne pouvait s’empêcher de se demander ce qu’elle pouvait bien faire ici, au beau milieu de l’espace, non loin d’une planète en cours de terraformation, Prima Mortis. Cette coquille vide se rapprochait peu à peu de ce que l’on appelle un monde viable par l’espèce humaine, d’où la présence d’une petite station d’observation en orbite afin d’effectuer des mesures pour qu’un jour la planète puisse abriter de nouvelles ruches et ainsi soulager Sephêris de sa population excédentaire. Et voila que des rescapés d’un vaisseaux miteux se retrouvaient coincés à bord de la dite station, prétendant que le personnel aurait disparu et que des évènements étranges les menaçaient. Rose n’avait que faire de la vie de ces hommes qui selon elle étaient déjà soit morts de faim, soit d’une de ces prétendues choses qui auraient élus domicile dans les lieux. Néanmoins un contrat, quel qu’il soit, ne se refusait pas et on lui laissait une chance de s’illustrer. Ce qui pourrait l’aider dans sa quête personnelle en la faisant connaître au sein de la Haute Ruche. Et si tel n’était pas le cas elle se consolerait par le montant de son contrat qui avait de quoi faire rêver plus d’un mercenaire. Mais elle n’était pas dupe, une telle somme laissait présager que le commanditaire ne comptait pas trop sur sa survie. Et ce n’était pas la bande de bras cassés qu’on lui avait confié qui allaient lui sauver la vie.
Elle parvint enfin dans le hangar, une navette Aquila attendait posément sur ses quatre solides trains d’atterrissage. Elle descendit les marches de sa démarche féline, très discrète, et s’appuya contre la passerelle abaissée à l’arrière de l’engin. Comme d’habitude elle était la première arrivée, ces F.D.P ne connaissait vraiment pas le sens du mot ponctualité, et elle ne pensa même pas aux autres mercenaires qui devaient être trop crétins pour avoir compris l’heure qu’on leur avait donné pour le départ. Elle fut interrompu dans ses pensés par un pilote qui descendit via la passerelle sur laquelle elle était appuyé. Il lui adressa un « Bonsoir mademoiselle » accompagné d’un signe de la tête et s’afféra à sa visite pré vol en suivant un protocole rigoureux. Rose appréciait les pilotes, ils étaient généralement brillants, discret et pince sans rire, des hommes ou femmes agréables et simple qui lui épargnaient les moqueries qu’elle devait sans cesse encaisser avec les gens en général. Peut être était-ce son sang noble qui la poussait à les apprécier, il était certain qu’elle n’éprouvait aucune affinités envers ceux qu’elle côtoyait en permanence, les durs, les rebelles, les mercenaires et autres fortes têtes. A vrais dire Rose n’éprouvait d’intérêt pour aucune personne en tant que telle, elle ne s’intéressait qu’à ses cibles, ses clients et les éventuels nigauds qui pourraient l’aider à finir son contrat proprement. L’amour lui était inconnu, on ne lui avait jamais témoigné d’affection et pour elle ces mots sonnaient creux, ils n’avaient aucun sens. Pour elle l’amour était celui du travail bien fait, de la reconnaissance et de la prime empochée, le tout la rapprochant de son but secret, cela n’allait pas au delà.
Un rire tonitruant retentit dans le hangar, lui arrachant une moue de dégoût avant qu’elle ne reprenne sa face distante, professionnelle et son regard de glace. Elle n’avait pas été le seul mercenaire à être engagé pour cette mission, cinq autres personne était de la partie, sans compter un peloton de soldat des F.D.P. L’auteur du rire n’était autre que Karl Winback, le doyen du groupe du haut des ses quarante deux ans et également celui faisant office de « chef » de cette bande de bras cassé. De taille moyenne mais trapu, il avait une barbe de plusieurs jours et des sourcils poivre et sels lui donnant un air sévère, c’était un adepte des plaisanteries, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, des armes lourdes, toutes catégories, et un leader compétent. Alors qu’il descendait l’escalier de métal de sa démarche pesante, il fut suivis de Gabriel, un ganger machiste loin d’être un ange et très sur de lui-même, toujours le premier à faire des remarques désobligeante sur le sexe « faible ». Heureusement qu’une excellente habilité au tir avec un pistolet et une chance légendaire rattrapait un peu le personnage que Rose aurait nécessairement mis en liste rouge. Ce dernier fut suivis de Lisa, une petite jeune femme, d’à peine 18 ans et doté d’une chevelure rousse impressionnante. Spécialiste du combat rapproché, elle appréciait tout particulièrement les dagues, ces dernières étant accrochées par dizaines le long de sa combinaison moulante qui mettait ses formes en valeurs. Rose l’aurait appréciée avec son caractère puissant et sa répartie aiguisée comme le fil d’un rasoir, néanmoins elle était comme toutes ces filles des gangs, à demi prostitués et à genou devant des moins que rien tel que Gabriel. Vint ensuite le seul mercenaire que Rose tolérait, à défaut de pouvoir réellement apprécier les gens, c’était un homme grand et musclé, à la peau très sombre tout comme ses cheveux. Logan, tel était son nom, avait pour spécialité les armes exotiques et se révélait redoutables lorsqu’il combinait son ambidextrie avec sa paire de pistolet à aiguille qu’il tirait de son monde natal. C’était un homme discret, calme et réfléchi, il agissait toujours avec intelligence et stratégie sur le terrain, il était tel que se devait d’être un véritable mercenaire et Rose le respectait pour cela. Enfin vint Jimmy Carter, un petit blond, frêle et donnant l’impression de pouvoir se briser comme du verre par un simple contact. Il avait des yeux d’un bleu très clair, vraiment dérangeants et semblait toujours ailleurs, autant de signe laissant penser qu’il n’était sans doute pas aussi fragile qu’il le laissait paraître. Néanmoins elle le surveillerait de près dans la station, elle ne tenait pas à ce qu’il pète les plombs au premier incident un peut trop lié au Warp.
-« Alors ma douce de velours, toujours la première arrivée hum » ?
Karl, le doyen, venait de prendre la parole de sa voix rocailleuse en ajustant sa mitrailleuse sur son épaule. Rose s’empressa de lui répondre avec son ton glacial le plus impersonnel.
-« Et vous éternel dernier, il faut croire que le poids des ans commence à peser sur vos vieux os. »
-« Du calme Rose, range tes crocs et garde les pour plus tard, à mon avis on va en avoir besoin… Allez les fillettes assez traînées, on embarque ! »
Le pilote venait de remonter et Rose s’engagea sur la passerelle, bientôt suivis par les mercenaires ainsi que le groupe des Forces de défense planétaire qui venait d’arriver et descendait les marches vers la navette.
-« Hé la plante, on t’a déjà dit que tes cuisses … »
Gabriel fut prestement interrompu dans son sarcasme par Lisa qui lui avait asséné un coup de coude dans les cotes, seul point positif, les filles de gangs étaient reconnues pour leur jalousie légendaire.
L’intérieur ne comportait qu’une allée centrale avec quinze sièges en vis-à-vis de part et d’autre de celle-ci. Au fond il y avait comme une sorte de passerelle où l’on accédait par une volée de marche, on pouvait apercevoir la tête du pilote et de son copilote derrière leurs siège, éclairés par la lumière verdâtre des instruments de bords. La mercenaire choisi un siège à l’avant de l’appareil d’où elle pourrait écouter les conversations dans le cockpit. Logan vint s’asseoir à ses cotés, la saluant poliment sans rien ajouter d’autre et lui épargnant par la même occasion de devoir supporter un Gabriel ou un psyker dégénéré. Bien que ces deux derniers se retrouvèrent assis sur les sièges d’en face, heureusement flanqués par une rouquine des plus jalouse. Enfin les F.D.P vinrent trouver leurs places dans un ordre parfait qui contrastait fortement avec les mercenaires. On leur avait joint un peloton d’élite, tous des vétérans, vêtu d’une armure carapace légère du plus bel effet avec un casque à visière qui ne laissait apercevoir que leur menton. Si ils n’avaient pas le treillis bleu marine, l’armure noir poli et le blason des F.D.P de Sephêris, on aurait presque pu les prendre pour des Kasrkins. A la différence que tout garde impérial connaît l’expérience du feu et de la mort, contrairement au F.D.P de Sephêris dont l’expérience de la guerre était inexistante. Leur lot commun étant le contrôle des émeutes et les assauts de gangs, malgré leur expérience Rose savait que ces soldats d’élite étaient trop habitués à se battre à coup de matraque à décharge derrière leurs boucliers répulsifs. Quoi que contenait cette station, elle était certaine que si il s’agissait d’une chose qui sortait de l’ordinaire, la résolution des F.D.P ne tarderait pas à flancher. Alors seul les mercenaires et leur expérience des horreur de la sous ruche pourraient finir à bien la mission. Le commandement de Sephêris devait en être conscient, autrement il n’aurait pas engagé des mercenaires comme eux pour faire le sale boulot.
La passerelle se referma avec un bruit sourd et les réacteurs se mirent à ronronner, le bruit s’amplifiant à mesure que les secondes s’écoulaient. Dans le hangar la porte intérieure fut refermée et les pompes commencèrent à évacuer l’air. Lorsque cela fut fait et que le pilote eu la confirmation que ses moteurs étaient au bon régime, la grande porte extérieure du hangar s’ouvrit, happant dans le vide spatial les quelques débris qui étaient resté sur le sol. Bientôt la navette Aquila s’éleva et s’élança à l’extérieur dans un vrombissement de ses tuyères. Karl comme à son habitude plaisantait avec le Major en charge du groupe des F.D.P, Lisa et Gabriel se disputait encore à propos de la remarque de ce dernier, Jimmy continuait de fixer un point qui semblait bien plus éloigné que la cloison du vaisseau qu’il semblait regarder et enfin Logan se taisait, approvisionnant ses deux magnifiques pistolet avec les chargeurs remplis de fines aiguilles recouverte d’une puissante neurotoxine.
-« Par l’empereur, regarde ce vaisseau… Méconnaissable. »
Le pilote venait de prendre la parole, bientôt suivis du copilote.
-« C’est tout ce qu’il reste du Splendor of Calixis ?! On dirait…un tas de bouillie informe il n’y a pas d’autres mots… »
-« Regarde le Sword of Justice s’aligne sur tribord, on dirait qu’il va lui tirer une bordée. »
-« Oui c’était prévu, les ordres sont clair, abattre le Splendor of calixis et le purger par les flammes. »
Rose se désangla et monta discrètement les quelques marches pour regarder à l’extérieur par dessus les sièges du poste de pilotage. Prima Mortis se trouvait toute proche, énorme, sa surface faites d’un mélange d’arabesque jaunâtre au travers desquels on pouvait apercevoir un océan de verdure. L’air était encore trop saturé en souffre mais bientôt, avec la procédure de terrraformation, Prima Mortis deviendrait habitable. La navette fonçait vers un point minutieusement calculé qui devrait bientôt les faire intercepter la trajectoire de la station d‘observation, pour l’heure celle-ci n’était pas visible. Enfin, sur le coté, on pouvait apercevoir une grande masse oblongue et difforme, semblable à du chocolat fondu, avec une couleur rouille. En y regardant bien on pouvait encore deviner les immenses tuyères d’échappement et la passerelle du Splendor of Calixis, il n’était plus que l’ombre du fier vaisseaux qu’il avait pu être. Sur sa droite, la frégate des F.D.P alignait ses batteries bâbords à quelques unités astronomiques de l’épave. Bientôt des éclairs de lumière s’échappèrent du ventre du Sword of Justice, réduisant peu à peu ce qui restait du vaisseau en un enfer de flammes. Un avertisseur sonore avertit les pilotes de l’arrivée d’un contact sur l’auspex de bord, mais Rose compris de quoi il s’agissait avant que le pilote ne le confirme de vive voix. La station d’observation s’approchait par la gauche, et la navette suivie un nouveau vecteur pour se rapprocher de son orbite, la laissant derrière, invisible aux yeux de la jeune femme.
-« On sera posé d’ici cinq minutes, va leurs dire de se préparer. »
Le copilote de désangla et quitta son siège, tombant nez à nez avec Rose, il en fut si surpris qu’en sursautant il se tapa le sommet du crâne contre le haut du poste de pilotage.
-« Bon sang, vous m’avez fichu une de ses frousses ! Je ne vous aie même pas entendu monter ! »
-« Veuillez m’excuser, c’est mon travail d’être discrète. »
-« Nous…nous allons arrivé dans cinq minutes, vous pouvez le dire aux autres ? »
Elle acquiesça avant de retourner vers sa place, transmettant le mot à Karl, elle n’aimait pas s’exprimer en public. Ce dernier acquiesça avant de se lever et de préparer son équipe avec sa voix rocailleuse, il avait le don pour réussir à assembler la hargne de tout ses mercenaire et la diriger vers un ennemi commun.
-« Aller les enfants, on s’agite ! On ne sait pas ce que nous réserve ce tas de ferraille volant alors autant sortir vos crocs et vos griffes au cas ou. Je vous rappelle le topo que l’on a fait avec notre ami le Major. Quatre équipes distinctes qui suivent chacun un chemin différent. Alpha avec moi-même, Gab, Lisa et un F.D.P, qui iront au centre de la station pour essayer de retrouver le personnel disparus. On sera rejoint par l’équipe Charlie qui suivra un chemin parallèle, composé du Major et de quatre soldats. Ensuite il y a Beta avec Logan, Rose, Jim et une ouaille qui iront dans le poste de contrôle de la station pour chercher d’éventuel survivant. Enfin Delta avec le sergent et quatre F.D.P qui inspecteront les hangars et leurs terminaux pour vérifier qu’il n’y ait pas eu d’invité surprise, avant de nous rejoindre et d’éventuellement pouvoir agir comme renfort. On a tous une oreillette vox alors on se parle, on papote, on reste en contact et on s’informe afin de sauvegarder nos chères fesses. Si ça tourne mal inutile de demander pour tirer, donnez tout ce que vous avez, il est possible qu’il y ait des trucs pas nets dans les parages. Bien sur vous aller combattre dans des coin étroits, alors rangez vos fusils lasers et sortez vos armes à bastos, ça sera bien plus efficace ! »
Cette dernière remarque s’adressait au F.D.P qui commencèrent à se demander si ils avaient bien fait de prendre leurs fusils laser de service.
-« Vous inquiéter pas les filles, il y a toute une provision de pétoire à l’arrière, on se doutait bien que vous alliez prendre vos joujoux inutile ! »
Le Major les poussa à abandonner leurs belles armes lustré pour aller se servir en fusil à pompe et autres fusil d’assaut qui serait bien plus approprié aux couloirs étroits de la station et ne risquerait pas de transpercer une glace donnant sur le vide spatial, ce qui aurait pu être quelque peut problématique.
-« Ici 512-P, navette Aquila en provenance du Sword of Justice, frégate des F.D.P de Sephêris. Souhaitons atterrir pour opération militaire, code E86-9 avec autorisation orange. »
Tout le monde s’attendait à ce que ce soit l’ordinateur d’approche de la station qui perçoivent la communication et répondent par un message automatique, l’autorisation suffisant à forcer l’ouverture d’un des hangars mais ce fut une voix, bien humaine qui répondit.
-« Bonjour 512-P, je vous allume les balise d’approche, veuillez les suivre vers le hangar n°6. »
-« 512-P je suis les balise pour le n°6. »
La voix du pilote était quelque peu troublée et il s’adressa à son copilote, hélas trop bas pour qu’elle puisse l’entendre. Rose se leva de nouveau pour tendre le cou en direction du cockpit, la station était toute proche, sur son flanc brillait à intervalle régulier de grosse balise traçant un chemin à suivre vers la porte grande ouverte d’un hangar. Le pilote joua habilement des commandes pour se glisser à l’intérieur, avant de se poser sur ses quatre trains d’atterrissage en douceur. Rose sentit la lourde porte externe se refermer alors que les réacteurs décrurent en puissance avant de s’arrêter. Au dehors on ne voyait goutte, l’air était saturé de vapeur d’eau produite par la pressurisation soudaine du hangar. Karl se leva de son siège et arma sa mitrailleuse avant de prendre la parole.
-« Allers les gars, on s’agite et on se prépare au cas où la réception soit plus chaleureuse que prévu ! »
Les soldats étaient déjà fin prêt, managé par le Major avec l’aide du sergent, étant placé au fond ils seraient les premiers à sortir. Rose se leva prestement, retira le fusil de son dos et l’arma, vérifia le bon fonctionnement de la lunette et du viseur laser puis de la lampe torche, tout marchait à merveille. Son fusil d’assaut était son arme favorite, amélioré de toutes parts il était terriblement précis et la jeune femme savait s’en servir avec brio, ne gâchant que rarement une balle. Logan bien sur prit en main ses pistolets à aiguille, Gabriel empoigna son Ecuter, un pistolet de gros calibre très renommé dans l’imperium, Lisa sortit son pistolet laser à regret, attendant avec impatience le moment de le ranger pour se servir de ses dagues et enfin Jimmy se contenta de rester en arrière, le regard toujours inexpressif. La porte arrière s’ouvrit et la passerelle s’abaissa tandis que la vapeur commençait à disparaître rapidement. Les F.D.P coururent au dehors et se mirent en position de tir défensive, bientôt suivis des six mercenaires. Le hangar était vide, même pas un seul personnel d’entretien n’était venu les accueillir. Bien que personne n’eut espéré que ce soit vraiment le cas.
-« Bien formez les équipes et suivez le plan, ne changez rien sans en avertir les autres. Notre but est quand même de retrouver les rescapés et éventuellement de mettre au clair cette affaire de dingue, alors avant de tirer sur le premier être vivant venu, essayez au moins de l’identifier. Si par contre ça tourne plutôt à la baston comme c’est souvent le cas, alors je vous souhaite bonne chasse ! »
Rose ne put s’empêcher de secouer la tête, n’ont pas que tuer la gênait, c’était son lot quotidien, néanmoins elle n’était pas comme Karl, un adepte du massacre et de la souffrance. Il n’y avait qu’à voir la mitrailleuse qu’il employait pour comprendre le personnage dans toute sa subtilité.
Les équipes Alpha et Charlie partirent aussitôt, se dirigeant vers la même porte où ils se sépareraient ensuite pour rejoindre le centre de la station en passant par le maximum de lieux important tel que la cafétéria, les dortoirs, les laboratoires… Le groupe Delta se dirigea vers une petite porte qui menait aux autres hangars, ils devraient passer au crible chaque terminaux avant de rejoindre les autres. Enfin l’équipe Bêta dont elle faisait partie prit la direction de l’ascenseur le plus proche par lequel elle pourrait rejoindre les étages supérieurs de la station et le poste de contrôle d’où provenait l’appel d’urgence.
Logan avait prit naturellement la tête, personne n’ici n’aurait contesté qu’il était le plus à même de jouer le rôle de chef d’équipe. Jim le suivait, l’air absent, il n’avait d’ailleurs pas dit un mot depuis le début. Suivait ensuite le soldat des F.D.P qui était sur ses gardes avec son fusil à pompe et ne se permettait aucun faux pas. Enfin Rose fermait la marche, surveillant du coin de l’œil le psyker, elle tenait son fusil abaissé vers le sol mais prêt à tirer et n’hésiterait pas à agir au moindre manquement du sorcier. D’un point de vue extérieur le groupe aurait put paraître un amalgame de gens étrange et asociaux mais Rose appréciait d’être placé dans le groupe le plus sérieux et ayant le plus de chance de survit, le psyker mis à part. Ils arrivèrent bientôt devant la porte de l’ascenseur et l’appelèrent d’une pression sur le bouton. Tous se taisait, chacun essayant d’imaginer ce qu’il pourrait bien trouver ici. Il y avait un effet étrange, comme l’impression que cet endroit n’avait pas été déserté, que le nettoyage avait été fait récemment et que des gens bientôt viendrait à leur rencontre, étonnés qu’on ait envoyé une mission de sauvetage alors qu’ils étaient bel et bien vivants. Rose pourtant sentait quelque chose, quelque chose d’indéfinissable mais elle avait l’impression que sa vue se brouillait, de fines paillettes grises venait s’y superposer de temps en autres. Elle secoua la tête et s’intéressa à l’indicateur au dessus de l’ascenseur, il serait bientôt là. Soudain sa vue se brouilla derechef, des paillettes vinrent par milliers se superposer à sa vue, affichant le même couloir, le même ascenseur mais en noir et blanc, tout était brouillé. Elle vit un groupe de trois hommes, affolés qui se précipitèrent sur le bouton, par chance l’ascenseur était déjà la et ils s’y engouffrèrent. Elle les voyait toujours, comme si elle les accompagnait, ils choisirent rapidement un étage, priant pour que la porte se referme. Celle-ci obtempéra enfin et la cage s’éleva, de la glace recouvrait étrangement l’interstice entre les deux battants de la porte. Soudain elle entendit comme une masse s’abattre sur le toit de la cabine, les hommes crièrent, l’un d’eux sortit un pistolet et mitrailla à l’aveuglette vers le haut. Du sang se mit à couler par les orifices qu’avait faits l’arme mais d’autres bruits sourds se firent entendre et la trappe de toit commença à s’ouvrir.
Rose fut tiré de sa vision par la main ferme de Logan, l’aiguille de l’ascenseur descendait le long des chiffres avec une vitesse folle, un raclement strident se fit entendre au dessus d’eux.
-Rose, viens vite ! Faut se tirer du couloir !
La tirant de force, il l’entraîna à la suite des autres, ils parvinrent tout juste dans le hangar lorsqu’une explosion retentit derrière eux. Un morceau de porte d’ascenseur les frôla alors qu’ils se plaquaient contre le mur. Une onde de chaleur suivie puis ce fut terminé. Tous étaient essoufflés par la course et la surprise mais aucuns n’étaient blessés, Rose croisa les yeux de Jim et c’est alors qu’elle comprit que lui aussi avait vu comme elle. Son air inexpressif l’avait quitté pour de l’anxiété, et elle devinait que cela ne venait pas de la chute brutale de l’ascenseur.
-Je crois que nous sommes bon pour passer par les escaliers.
Le F.D.P avait essayé de plaisanter avec un rire nerveux mais se ravisa rapidement. Logan prit ensuite la parole et donna ses directives de sa voix calme :
-Allumez vos torches et tenez vous prêt, j’aimerais jeter un œil à la cage d’ascenseur. Rose tu passe devant, c’est ta spécialité les coins sombres.
Cette dernière acquiesça, alluma la lampe de son fusil puis le mis en joue, avant de s’enfoncer dans le couloir devenu extrêmement sombre. Les autres lui emboîtèrent le pas et ils progressèrent avec prudence vers l’ascenseur, on pouvait voir quelques arcs électriques produits par un câble sectionné près de la porte éventrés. L’explosion n’avait pas été très violente, elle résultait du matériel électronique de l’ascenseur et hormis la porte qui avait été projeté, les dégâts étaient mineurs, du moins dans le couloir. De la fumée s’échappait des composant calciné, rendant l’atmosphère acre et encore plus sombre, les faisceaux des torches n’éclairaient qu’à quelques mètres. Soudain Rose vit une forme sur le sol, non loi de l’entrée défoncée, elle empoigna son fusil et posa son doigt sur la gâchette, prête à faire feu. Il s’agissait d’un homme, ou plutôt d’une moitié d’homme, ses jambes n’étaient plu rattaché au tronc qui était mutilé de toutes part. La mercenaire le tourna sur le dos avec sa botte et si elle ne sursauta pas en voyant son visage, ce ne fut qu’avec son passé difficile. Il affichait une mine torturée mais surtout, il était en état avancé de décomposition et seul la fumée rendait l’odeur supportable.
-Par l’empereur…
Le F.D.P venait de voir le cadavre lui aussi et se détourna pour retenir sa nausée. Logan, plus courageux, se baissa et arracha un bout de tissu de la combinaison du mort. Le plaçant sous sa torche il le montra aux autres. C’était un insigne représentant une miniature de la carte du système Calixis avec un fier vaisseau au centre, surmonté du nom : « Splendor of Calixis ».
-C’est un des rescapés du vaisseau, ça doit bien faire deux semaines qu’il est mort, ça correspond à l’appel reçu. Je veut jeter un coup d’œil à l’intérieur de la cage, Rose tu me couvre ?
Logan avait rangé un ses pistolet et tenait une lampe torche plaqué contre le second qu’il tenait en main droite. Il s’avança prudemment, enjambant avec précaution les débris qui jonchaient le sol, la jeune femme le suivait à demi accroupie, prête à tirer sur la moindre chose qui proviendrait d’en haut. La cabine de l’ascenseur s’était complètement aplatie sur elle-même, s’incrustant dans le sol et permettant ainsi d’y marcher dessus dans une relative sécurité. Les câbles avaient visiblement été sectionnés mais la cause de cela demeurait un mystère. Les deux coéquipiers éclairèrent la cage d’ascenseur de leurs lampes torches mais il était impossible d’en apercevoir le sommet, d’autant que la fumée ne les aidait pas à s’y retrouver. Rose découvrit une échelle accolée à la paroi qui avait l’air en assez bon état, elle en fit la remarque à Logan qui interpella les deux autres.
-« On va passer par la ! D’après ce que je me rappelle du plan, les seuls escaliers sont situés à plus d’une heure de marche, le mieux est encore de prendre cette échelle. Ca pose un problème à quelqu'un ?
Aucune réponse ne lui parvint en retour.
-« Je prend ça pour un non, je vais monter en premier voir si c’est praticable, restez sur vos gardes on sait jamais. »
Rose laissa échapper un léger soupir alors que l’homme à la peau noire commençait l’ascension de l’échelle, elle détestait avoir à attendre dans de telle situation. L’attente n’était qu’une perte de temps, hormis lors d’une embuscade minutieusement préparé où selon elle, l’attente est la principale arme de l’assassin. Elle se contenta d’éclairer vers le haut, aux aguets, son étrange vision ne l’aidait pas à se sentir en sécurité dans cet endroit. Le F.D.P s’était appuyé contre le mur près de l’entrée, le fusil en main, avec sa visière il était impossible de savoir si il était vigilant ou si au contraire il somnolait. Quand au psyker, Rose le surveillait de temps à autres, bien qu’il se contentait de contempler les restes de l’ascenseur avec un regard vide. Logan était maintenant invisible à cause de la fumée qui occupait encore le haut de la structure, la jeune femme allait de nouveau jeter un œil au psyker quand elle cru entendre un bruit métallique très discret : le bruit très reconnaissable du métal raclant contre le métal. Elle regarda d’abord en haut mais ne vit rien de plus que précédemment, elle inspecta ensuite le couloir de sa lampe, il était entièrement vide.
-« C’est bon je suis en haut, ça à l’air bon, vous pouvez monter sans crainte ! »
La voix de Logan venait de leur parvenir tel un écho depuis le sommet de l’échelle, apparemment elle avait été la seule à entendre quoi que ce soit, elle avait du se leurrer. La mercenaire invita le psyker à passer le premier puis se prépara à le suivre lorsqu’une nouvelle image se superposa à sa vue. Elle revoyait la trappe de plafond de l’ascenseur s’ouvrir lentement, tirée par un crochet sinistre, dévoilant un regard dont l’expression n’était plu que démence à l’état pure. Elle vit l’homme sauter vers elle, un grand sourire éclairant son visage de fou, puis l’image se couvrit de rouge et fut remplacé par une autre. Celle d’un bras dont l’extrémité amputé avait été remplacée par un crochet de boucher, il se rapprochait en silence de la nuque du soldat qui attendait son tour pour monter à l’échelle. Soudain Rose se rappela de ce qu’elle avait vu, ou plutôt de ce qu’elle n’avait pas vu, le corps dans le couloir avait disparu. Avant que Rose ne se rendisse compte qu’il ne s’agissait plu d’une vue de l’esprit mais de la réalité, le F.D.P fut happé dans le couloir avec un cri de surprise. Elle appuya aussitôt sur son oreillette en empoignant son fusil, ainsi Logan serait prévenu.
-« Bordel ! Jim continue de monter, je m’en occupe ! »

Elle se précipita à la suite du soldat, le fusil en joue, éclairant au plus vite le couloir devant elle. Une forme apparaît soudain sur la droite, elle pivote, vise, appuie sur la détente et lui fait éclater le crâne d’une balle de 5.56. L’éclat de sa lampe fait alors briller un objet métallique sur sa gauche, elle presse deux fois la gâchette, faisant éclater l’épaule puis la gorge d’une autre créature. Elle parcoure de nouveau le couloir de sa torche tout en avançant à demi accroupie pour augmenter sa précision, elle compte mentalement, il lui reste 27 balles dans le chargeur. Plus avant résonne un cri de douleur, celui du F.D.P. La jeune femme fait de son mieux pour parvenir au hangar le plus vite possible tout en restant sur ses gardes. Elle entend alors deux coups de fusil a pompe et arrive enfin au bout du couloir, tombant nez à nez avec le soldat qui l’interpelle.
-« Par l’empereur vous voila ! Je crois qu’ils se sont enfuis, j’ai réussis à en tuer un et à en amocher deux autres. »
-« J’en ai eu deux, mais par tout les diables combien sont ils ?! Il faut se dépêcher de filer avant qu’ils rappliquent à nouveau, vous pouvez marcher ? »
-« Je ne remercierais jamais assez mon armure... Mais il m’ont salement amoché le bras !»
En effet le plastron de l’homme était profondément entaillé en de multiples endroits, quand à son bras si il tenait encore en place, c’était sans doute par un miracle. La chair avait été lacérée jusqu'à l’os sur toute la surface de son bras droit, on avait l’impression qu’il allait se décrocher de l’épaule d’un moment à l’autre.
-« Aller dépêchons nous, passez devant et montez à l’échelle, je couvre vos arrières. »
L’homme maintint son bras blessé contre son torse tandis qu’il courait vers l’ascenseur, Rose se repliait progressivement tout en scrutant l’obscurité du couloir derrière elle. Avant que le soldat ne monte elle lui demanda si il n’avait pas sur lui une mine ou une quelconque grenade. Ce dernier lui en tendit deux et commença l’ascension tant bien que mal. La jeune femme sortit d’une de ses sacoches des accroches aimantés ainsi qu’un rouleau de fin câble métallique, elle fixa les grenade au mur avec soin, fit passer le câble à l’intérieur des goupille et en attacha l’extrémité au mur d’en face au moyen d’un crochet magnétique puissant. Le câble ainsi tendu à mi hauteur créait un piège efficace qui ne lui avait pris que quelques secondes à réaliser tant cela était devenu une habitude. Elle jeta un dernier coup d’œil vers le couloir, vide, et se dépêcha à la suite du F.D.P. Ils étaient à mi chemin lorsque le bruit de la déflagration leurs parvint d’au dessous, le piège ne s’était certainement pas activé tout seul. La jeune femme poussait l’homme à se dépêcher malgré sa blessure lorsque son oreillette grésilla, c’était la voix de Logan.
-« Bon sang ! On a de la compagnie en haut nous aussi, grouillez vous de nous rejoindre !
A mesure qu’ils montaient, le bruit du combat devenait plus net, un mélange de sifflements discrets et de raclements de métal. Cependant là aussi le combat avait tourné court, les assaillants s’étaient repliés lorsqu’ils arrivèrent en haut. Logan tendit sa large main au soldat pour l’aider à gravir les derniers barreaux puis s’apprêta à faire de même avec Rose lorsque celle-ci sentit l’échelle vibrer sous ses gants, elle se tourna vivement et aperçu une silhouette qui montait vers elle avec une vitesse surprenante. De loin, malgré l’obscurité elle aperçu le même regard dément que dans sa vision, les même crochets de boucher qui émettaient un claquement métallique en grimpant les barreaux quatre à quatre. Il serait sur elle dans un instant, il lui fallait réagir immédiatement. Elle n’eu cependant rien à faire, deux sifflements stridents retendirent et deux aiguilles vinrent se ficher dans la nuque de la chose qui fut parcouru d’un soubresaut tandis que la neurotoxine faisait effet avant de se relâcher, de tomber en arrière et de disparaître dans le noir. Rose se dépêcha de monter l’échelle et de reprendre son fusil en main avant de s’adresser à Logan d’une voie tintée par l’excitation que lui procurait l’adrénaline.
-« C’était moins une, mais qu’est-ce donc que ces choses ? En bas j’aurais juré qu’il s’agissait d’humain ! »
-« Ca en est, ou plutôt était. »
Il lui désigna un cadavre non loin dans le couloir qui suivait la sorte de petite passerelle sur laquelle ils se trouvaient.
-« Ils sont humains, celui là était un employé de la station. Mais ils sont comme fou, mué par un désir de sauvagerie on dirait… Le pire c’est qu’ils agissent en coordination comme tu as pu le remarquer, ils se replient dès qu’ils ont subis trop de perte, une véritable méthode d’harcèlement. Je n’ai pas trouvé de comm-vox sur ceux que l’on a tué avec Jim, il m’a d’ailleurs été très utile, malgré ses…pouvoirs. »
L’intéressé prit la parole, ce devait être la première fois que Rose entendait sa voix, elle était froide comme on pouvait s’y attendre et impeccablement posée, calme.
-« J’ai d’abord pensé que ces gens pouvait être doués d’un don de télépathie mais ce n’est pas vraiment donné à tout le monde donc je penche pour une autre hypothèse, moins réjouissante. Ils pourraient être sous l’influence psychique de quelque chose de bien plus puissant, une chose qu’il ne vaut mieux pas croiser sur notre chemin. Ce sont de véritables marionnettes en vérité, sans l’esprit de leur maître, la plupart seraient mort. Ils se sont quasiment tous mutilés pour s’ajouter des armes sur les membres. »
La jeune femme resta pensive un instant avant de lui répondre.
-« Il suffirait donc de tuer celui qui en tire les ficelles pour nous débarrasser de l’ensemble du problèmes ? »
-« En effet, mais je crains que nous ne soyons pas à la hauteur, le mieux est de partir au plus vite. »
Logan secoua la tête et se désintéressa de la blessure du F.D.P pour prendre part à la conversation.
-« Non, pas sans avoir vérifié si ceux qui ont envoyés l’appel sont toujours vivant, d’autant que connaissant Karl, il ne te croira pas et refusera de partir. Il prendrait ça comme de la lâcheté et puis…il tient beaucoup plus à la prime que l’on recevrait en accomplissant cette mission qu’a sa vie. Je l’ai contacté et apparemment eux aussi ont eu des embrouilles, il avait l’air heureux comme un gosse, inutile de compter là-dessus. »
Le psyker acquiesça sans laisser rien percevoir et s’approcha de la blessure du soldat, appliquant ses mains sur sa blessure. Logan sortit un plan des lieux tendis que rose guettait le couloir adjacent.
-« Il y a un autre ascenseur non loin de là, il mène au dernier étage vers le poste de contrôle. Je propose de s’y rendre puis d’aller retrouver les autres en bas pour se tirer d’ici. »
Alors que Rose donnait son approbation, le F.D.P poussa un cri de surprise lorsqu’il vit sa blessure se résorber, les chairs se reconstituant en un instant.
-« Comment vous avez fait ça ?! »
Apparemment seul le soldat n’avait pas encore compris la nature véritable de cet homme frêle qu’était Jim. Les trois autres n’y prêtèrent pas attention et se remirent aussitôt en marche dans le couloir nu à la lumière blafarde typique des infrastructures spatiales. Rose remarqua que certaines des victimes avait été comme carbonisé et s’abstint de tout commentaire, elle se surprit à douter de sa capacité à prendre le dessus sur le psyker si celui-ci commençait à dégénérer, il lui faudrait désormais être encore plus prudente.
Ils parvinrent au second ascenseur sans rencontrer de nouvelle résistance, tout était de nouveau désert. Cette fois ils n’eurent pas à fuir une éventuelle explosion, l’ascenseur arriva sans encombres. Néanmoins aucuns d’eux n’étaient à l’aise lors de l’ascension, sans doute que le psyker devait, tout comme Rose, se repasser l’étrange vision du passé qui s’était produite auparavant. La porte s’ouvrit, accompagné du traditionnel tintement de clochette qui sonnait faux dans cet environnement oppressant. La jeune femme qui se trouvait alors près de la porte se reçu soudain une masse sur le corps, elle s’y agrippa, força sur ses jambes et se retrouva au sol sur son adversaire. Une seconde supplémentaire lui suffit pour tirer son couteau de sa botte et lui placer sous la gorge, hélas l’individu était déjà mort. Son crâne percé d’un unique impact de balle suffit à lui confirmer. Elle poussa un soupir pour relâcher sa tension, son cœur battait à tout rompre, saturé d’adrénaline. Elle repoussa le cadavre et se redressa, Logan et Jim avaient eux aussi réagis au quart de tour, cela se voyait dans leurs yeux. En revanche le soldat était proche de la crise d’angoisse, malgré sa visière il était aisé de deviner son expression terrifiée. Ils n’étaient pas fait pour ça, comme elle l’avait prévu. Si ils étaient incapables de garder leur sang froid au moindre cadavres qui tombe à l’ouverture d’une porte, comment réagiraient ils par la suite ?
-« Aller on se remet en route, la salle de contrôle ne devrait plu être loin… »
Logan venait de prendre la parole, il n’était pas des plus doués pour inspirer les hommes, mais la proximité de l’objectif était en soit quelque peu réconfortant. Ils avancèrent ainsi dans les couloirs et salles désertes, rencontrant de temps à autres un nouveau cadavre marqué d’une balle, tous portant le signe du Splendor of Calixis Enfin ils arrivèrent devant la fameuse double porte qui s’ouvrit automatiquement lorsque Rose y arriva, se présenta à elle une petite volée de marche qu’elle gravit, prestement suivie par le reste du groupe. Situés à l’aplomb de la station, la salle de contrôle donnait une vu à 360° sur l’espace environnant et l’atmosphère proche de Prima Mortis, une vu si belle qu’elle leur dissimula un instant la scène lugubre qui se trouvait sous leurs yeux. Trois cadavres étaient entremêlés au pied de ce qui avait pu être une console de transmission radio, les balles avaient fusées de toute part comme en témoignaient les glaces marquées de multiples impacts qui bien heureusement n’étaient pas suffisant pour les détruire. La mêlé avait signée la mort des trois hommes, tous marqués de plusieurs impacts. Un quatrième corps se trouvait un peu à l’écart, sur le sol, mais adossé à un cogitateur de grande taille, sa tête reposait sur son torse et il tenait encore en main une tablette de donnée cyberdata. Une balle perdue l’avait visiblement touché à l’épaule, l’absence de soins l’aurait sans doute tué dans les heures qui avaient suivis si le sommet de son crâne n’avait pas également explosé. Rose s’approcha et prit la tablette des mains du défunt, vu de plus près, la mort devait remontés à plusieurs semaines et l’expérience n’était en soit pas très plaisante. L’appareil accepta de se mettre en route, affichant un enregistrement vidéo où l’on voyait celui qui était désormais un corps sans vie. Il respirait avec difficulté, un filet de sang s’échappait de la commissure de ses lèvres, ses pupilles étaient dilatés par le stress et le choc, il n’avait visiblement plu que quelques instants à vivre.
-« Carnet de bord de l’officier mécanicien John Harris du Splendor of Calixis … Nous avons réussis à envoyé une transmission radio sur la fréquence de secours mais je craint que personne ne nous ait entendu… Il y a eu ce froid intense et puis... Mike a pété un câble, il s’est jeté sur la radio comme une bête. Ils ont essayé de l’en empêcher mais c’était une vraie furie, il a réussi à prendre l’arme de service de Caius et alors tout s’est transformé en une véritable boucherie… Mike l’a aussitôt tué, Hector a fait de son mieux mais il a été touché lui aussi et ils se sont tous écroulés au sol. J’ai cru qu’il l’avait eu mais j’ai eu tord…Ce cinglé a eu le temps de me toucher à l’épaule avant que je ne l’abatte de plusieurs balles. Je sais que je suis fichu, personne n’arrivera à temps pour me soigner, cette foutu station est désespérément vide. Et cette saleté de froid qui ne cesse de s’amplifier, on se les gèle… »
En effet peu à peu sur l’écran le décor se recouvrait d’une pellicule de givre, tout comme l’officier qui grelottait de froid alors que ses lèvres prenaient une teinte bleutée et que de la glace se formait sur ses sourcils.
-« Je ne sais pas ce qui se passe ici mais je ne souhaite à quiconque de se retrouver parmi l’équipe de sauvetage, il n’y a plu personne à sauver… Et dire que l’on s’est forcé a monter jusqu’ici pour la seule et unique raison que le pilote de la navette prétendait avoir été accueillie par la voix d’une contrôleuse qui n’avait rien de synthétique. Tu parle…il n’y a pas plus de monde dans cette foutu salle qu’ailleurs sur la station ! Et cette… chose que je sens approcher, ça ne peut être que l’œuvre du chaos… Que le très Saint Empereur sauve mon âme, je suis sur que quelque chose approche… […] Par l’empereur c’est dans ma tête, ça s’approche, je n’en peu plu… [On entend des pleurs] Mais faites qu’il sorte bon sang, c’est insupportable !
L’écran fut soudain recouvert de noir, tous avaient deviné la suite de l’histoire. La jeune femme glissait la tablette dans une sacoche quand elle entendit un nouveau raclement métallique, qui lui rappela de mauvais souvenirs.
-« Quelqu'un à verrouillé la porte ? »
La réponse de la jeune femme resta sans réponse, elle épaula son fusil et logea deux balles dans le torse d’une nouvelle ‘marionnette’ qui venait de franchir d’un bond la volée de marche.
-« Il faut se tirer d’ici, cette salle n’a qu’une seule issue ! »
La mercenaire prit les devant et descendit en courant les marches, le fusil en joue, au loin résonnait une cacophonie de métal raclant contre du métal.
-« Faut se bouger ils arrivent ! Logan, que dit ton foutu plan ? Par où on peut se tirer ?! »
-« Y’a un autre ascenseur plus proche qui mène droit au centre de la station, c’est à deux cent mètres vers la gauche ! »
Rose se précipita de ce coté mais la lumière fut soudain coupée, puis remplacé par l’éclairage de secours, disséminé tout les vingt mètres le long du couloir, autrement dit ils n’y voyaient goutte. Tous allumèrent de nouveau leurs torches, le bruit quand à lui redoubla d’intensité, on pouvait entendre les galopades du ‘personnel’ de la station qui se rapprochait de tout cotés.
-« Ils sont là. »
La voix froide et posée du psyker était reconnaissable entre mille, la mercenaire se résigna à faire confiance en ses pouvoirs et ralentit l’allure pour épauler son fusil. Le couloir fut subitement éclairé par un éclair d’énergie qui jaillit des doigts de Jim, carbonisant aussitôt trois adversaires. Ce brusque éclairage avait révélé une vision d’horreur, de part et d’autre, le large couloir où ils se trouvaient était emplis d’une foule de gens se déplaçant comme des bêtes, tous munis d’objets tranchant en lieu et place de leurs mains. Certains avaient fait de même avec leurs pieds et se déplaçaient sur les mur ou au plafond avec une relative facilité, la tache serait ardue. Le groupe se scinda aussitôt en deux, Rose et Logan se mirent côtes à cotes tandis que le psyker et le soldat faisaient de même dans leurs dos. C’est dans ces moments là que le temps semble se ralentir, malgré la vélocité de ce déferlement de violence. L’adrénaline se diffusa dans les veines de la jeune femme, la rendant plus lucide que jamais. A tel point qu’elle se voit presque agir de l’extérieur. Elle épaule son fusil, vise et tire, une, deux balles, jamais plus. Ses tirs ponctuent sa respiration qui reste très posée malgré le combat. Les marionnette comme elle se plait à les appeler maintenant, ne sont pas très résistante, elles ne portent aucune armure et il est aisée de les abattre en visant les points sensibles. Rapidement les cadavres s’accumulent, son chargeur se vide en conséquence et bientôt le voyant rouge à l’arrière de son fusil s’allume, plus que cinq balles, quatre, trois, deux, une…
-« J’recharge ! »
Le temps reprit son cours normal, leurs adversaires semblant tout à coup se précipités sur eux à toute vitesse. Logan maniait habilement ses deux pistolet à aiguilles de sorte qu’il en ai toujours un à la main lorsqu’il réapprovisionnait l’autre, une seule aiguille suffisait par adversaire, la neurotoxine faisait le reste. Rose décrocha son chargeur, s’en empara d’un nouveau, l’enclencha dans le fusil et arma ce dernier avant de reprendre ses tirs. Derrière elle résonnait le bruit sourd du fusil à pompe, elle se réjoui que le F.D.P ait une telle arme, au moins ses tremblements ne gênerait pas sa visé. Quand au psyker il avait l’air de se débrouiller à merveille, l’obscurité de temps à autre coupée par un éclair bleutée auquel suivait l’odeur de la chair carbonisée. Quand aux autres bruits qui provenaient de ses victimes, Rose ne préféra pas savoir par quel moyens il leur infligé cela. Le fait est qu’au bout d’une longue minute de combat intense, il n’y eu soudain plu un bruit. Le groupe parcouru rapidement le couloir de ses lampes, il y avait un nombre non négligeable de cadavres mais les hostiles restant s’étaient de nouveau envolés aussi vite qu’ils étaient apparus.
-« Aller il faut se dépêcher de rejoindre ce put… »
La jeune femme s’interrompit au beau milieu de sa phrase, l’air s’était condensé au sortir de sa bouche quand elle l’avait prononcé. Elle jeta un regard à ses coéquipiers et vit qu’il en était de même pour eux, de plus la chute brusque de la température commençait à se faire sentir. Une fine pellicule de givre entreprit de recouvrir les murs du coté du couloir dont ils venaient, elle se forma bientôt sur la visière du soldat dont la respiration tremblotante était perceptible. Les lèvres de Rose virèrent au violet alors qu’un froid intense s’abattait sur eux, de la glace commença même à se former dans ses cheveux et sur ses sourcils.
-« Il faut se tirer ! »
-« Il est trop tard pour cela. »
La voix dénuée d’émotion du psyker avait parlé et il était difficile de penser à le contredire. La mercenaire changea alors de chargeur et épaula son fusil, rapidement suivis de Logan, le F.D.P quand à lui souleva sa visière, leurs affichant son visage qui n’exprimait que pure angoisse. Ses mains tremblaient sur son fusil et on voyait qu’il était au bord des larmes. Le psyker lui jeta un regard méprisant avant de reprendre.
-« Vos armes ne serviraient à rien contre une telle chose… Partez tant qu’il est temps, je vais faire mon possible. »
Les trois ne se firent pas prier longtemps et tournèrent les talons vers l’ascenseur, il en était ainsi entre eux, au fond il n’y avait pas de place pour la camaraderie, encore moins avec un sorcier. La porte s’ouvrit dès la pression du bouton et le trio s’engouffra dans la cabine. Ils n’avaient entendus aucuns sons provenir du couloir derrière eux. Tous avaient en tête l’image de l’officier au crâne explosé et à vrais dire personne ne voulait connaître le sort qui lui était réservé. Le silence lors de la descente n’était ponctué que par les sanglots incontrôlés du soldat, ses nerfs avaient lâchés, son esprit n’était pas suffisamment endurant pour résister à autant d’évènements anormaux. Rose savait qu’il en était finit de lui, les faibles mourraient dans de telles conditions, ils étaient incapables de se protéger efficacement. Autrement dit il n’était plu qu’un poids mort dont la perte ne lui arracherait aucun regrets, telle était la loi de la survie.
-« Equipe Beta vous me recevez ?! Bon sang ils sont sourds comme des pots c’est pas vrai ! »
Dans leurs oreillettes venait de grésiller la voix de Karl, reconnaissable entre milles. Logan s’occupa de lui répondre.
-« Ici Logan, on vous écoute. »
-« Par l’empereur ça fait des plombes qu’on essaie de vous joindre, vous dormez ou quoi ?! »
-« Négatif, on dirait plutôt que des choses pas nettes se trame ici et qu’elles agissent aussi sur la radio. Nous allons arriver au centre de la station, sans doute près de votre position, ça doit être pour ça que l’on vous reçoit à nouveau. »
-« Ok, grouillez vous de nous rejoindre au hall central. »
-« Bien reçu. »
Les portes s’ouvrirent sur un couloir de service qui les mena vers une petite galerie marchande, cette station était un véritable microcosme avant de devenir un enfer songea la jeune femme. Ici l’éclairage fonctionnait parfaitement et ils rejoignirent rapidement le hall central qui était situé non loin. La grande pièce circulaire se découvrit sous leurs yeux, bâtie sur trois étages son plafond s’élevait à plusieurs dizaines de mètres à partir du sol. Une large mezzanine s’étendait à chacun des étages supérieurs, donnant vu sur l’imposant hologramme de Prima Mortis qui était projeté au centre de la pièce depuis le sol. Leurs coéquipiers les attendaient là, près de la représentation numérique de la planète. Rose les compta en arrivant à leur niveau, L’équipe Alpha avait perdu son soldat mais Gab et Lisa étaient hélas, encore en vie. Beta était présente également mais le Major n’avait plu que deux soldats à ses ordres, dont un auquel il manquait une jambe, sectionné net. La blessure avait été correctement pansée mais Rose ne pariait pas cher sur sa vie, il n’était qu’un poids de plus à supporter.
Le quadragénaire se tourna vers eux en réajustant sa mitrailleuse sur son épaule.
-« Vous voila enfin ! Vous avez su garder votre ouaille là ? Impressionnant… Le notre s’est fait décapiter dès le premier assaut de ces saletés. Mais… où est Jim ? »
-« Mort probablement, répondit Logan, il est resté tenir tête à l’être qui vraisemblablement tire les ficelle de toute cette mascarade. »
-« Un être qui tire les ficelle ? »
-« D’après lui une chose, quelque chose probablement issue du Warp, serait à l’origine de tout ça. Une chose qui aurait tout le personnel de la station à sa botte et qui s’en servirait comme des marionnettes pour s’en prendre à nous. Ses derniers conseils étaient de décamper d’ici. »
-« C’est ce que Jim t’a dit ? »
Logan acquiesça et Karl resta pensif un instant avant de reprendre.
-« Ok il faut décamper d’ici au plus vite, on coupe au plus court, les hangars ne sont pas loin ! Major, dite à l’équipe de réserve de nous attendre à la navette, il faut qu’elle soit prête à partir dès qu’on y sera. »
Rose dissimula difficilement sa surprise, il n’était pas dans la nature de Karl d’abandonner aussi vite, il devait leur cacher quelque chose. Elle avait bien l’intention de mettre ça au clair avec lui dès qu’ils se mettraient en marche.
-« On laisse les blessés ici, on a pas le temps de s’attarder ! »
-« Quoi ? Mais Major, je peut pas le laisser ici ! »
-« C’est comme tu veux mais la navette ne t’attendra pas toi et ton boulet si t’arrive à la traîne ! »
La jeune femme jeta un œil à l’altercation, un soldat avait pris son camarade blessé sur ses épaules tandis que le F.D.P qui faisait partit du groupe de Logan les aidaient en portant leurs armes et équipements. Rose ne pu retenir un soupir, cette fraternité au sein même de l’enfer aurait pu lui inspirer le respect si elle n’avait pas signé l’arrêt de mort des trois hommes.
Le groupe se mit rapidement en marche, toutes armes sorties et aux aguets au cas où une nouvelle vague d’ennemis se décidait à leur barrer le chemin. La mercenaire se hâta de rejoindre l’avant et de se poster auprès de Karl en silence.
-« Et bien parle Rose… Je te connais suffisamment bien pour deviner que tu a ton mot à dire. »
-« Pourquoi suivre les paroles du psyker à la lettre, ce n’est vraiment pas ton genre… D’ordinaire tu serais resté jusqu'à ce qu’il n’y ait plu âme qui vive dans cet endroit. »
-« Les ordres sont les ordres, on me paye pour les respecter à la lettre. Bon… maintenant que l’autre cinglé à rejoins l’autre coté je peut te le dire. Jim était un psyker de niveau Alpha, l’acolyte d’un inquisiteur un peu…radical tu vois. Il était là pour détecter une éventuelle présence démoniaque et à défaut de pouvoir s’en occuper, nous prévenir. Les ordres sont clairs, en cas de perte du psyker la frégate doit détruire la station. On a très peu de temps pour se tirer d’ici, je leur ai déjà envoyé le signal d’alerte et ils commenceront à tirer que l’on soit partit…ou non. »
Rose s’écarta, pensive. Ce blondinet ridicule ? Un psyker Alpha, acolyte d’un inquisiteur en plus ? Elle avait du mal à croire ce qu’elle venait d’entendre, si elle l’avait su cela plus tôt, jamais elle ne serait jamais venue. Ces salopards au commandement ne leur avaient rien dit et leurs avaient promis une grosse prime afin qu’ils acceptent sans se poser de questions. Ils avaient du prévoir que ça tournerait ainsi et devaient espérer de tout cœur que la frégate les mènent tout droit en enfer. Une fois le problème réglé, quelques morts de plus ne devait sans doute pas leurs poser de problèmes. En clair ils avaient bien été roulés.
Cela faisait une vingtaine de minutes que Rose fulminait en silence, les hangars n’étaient plus qu’a une cinquantaine de mètres. La tension s’était légèrement relâchée à l’approche du point de sortie, rendant un brin de sympathie au Major qui fermait la marche avec ses soldats restant.
-« Aller les gars, plus qu’un ou deux couloirs et vous pourrez vous reposer ! »
Il se retourna et s’aperçut que le couloir derrière lui était vide, pas une traces des trois hommes qui le suivaient. Il allait donné l’alerte lorsqu’un crochet franchi le faux plafond et se planta dans sa nuque, le tirant vers le haut, il n’eut que le temps d’émettre un simple gargouillis avant d’expirer. Rose se tourna aussitôt, elle vit des jambes habillées d’un treillis bleu marine disparaître dans le faux plafond, teintant aussitôt celui-ci de vermeil. Elle épaula aussitôt son fusil et expédia une rafale dans cette direction, faisant éclater le placo-styrène du faux plafond. En tomba alors une ‘marionnette’ qu’une nouvelle balle suffit à expédier en enfer. Tout le monde s’était tourné de ce coté, prêt au combat lorsqu’une nouvelle cacophonie de métal se fit entendre de là d’où ils venaient. Karl sortit de sa poche un auspex courte portée et le tourna vers le couloir dans cette direction. Ses yeux s’écarquillèrent quand il vit que l’écran était saturé de points verdâtres qui se rapprochaient rapidement.
-« Aller on gouille, le hangar est à vingt mètres ! »
Tous se précipitèrent à toute jambes alors que le bruit s’amplifiait derrière eux, aux raclements de métal commençaient à se mêler des ricanements et couinements lugubres. Les différents hangars étaient tous reliés par une large antichambre en arc de cercle auquel menait le couloir dans lequel ils couraient. Hélas la lourde porte de sécurité était en train de s’abaisser, leur en barrant l’accès. Karl arriva en premier à son niveau et au moyen d’une roulade se faufila au dessous, hélas lorsque les autres arrivèrent à peine une seconde après, il était déjà trop tard. Le vacarme qui les précédait s’amplifiait, bientôt les premiers ennemies seraient sur eux.
-« Logan, cria Rose, que dit ton foutu plan ? Y’a une autre issue dans le coin ? Grouilles toi ! »
Celui-ci se hâta de consulter le plan sur une tablette de donnée tandis que les trois autres préparait un accueil chaleureux. La jeune femme remarqua un mouvement au plafond, non loin au dessus et tourna son fusil dans cette direction. La balle qu’elle expédia se ficha dans la gorge d’une ‘marionnette’ alors même qu’elle traversait le faux plafond pour s’en prendre à Gabriel avec ses bras auquel avaient été fixés des hachoirs. Ce dernier esquiva le cadavre d’un bon sur le coté, il allait encore pouvoir se vanter que sa chance l’avait sauvée une fois de plus et oublier aussitôt qu’elle lui avait sauvé la vie.
-« Y’a un accès dans le labo d’à coté, par la ventilation ! »
Logan rangea sa tablette en vitesse, prit ses pistolets, expédia une aiguille dans le torse d’un homme qui venait de surgir au détour du couloir, et mena les autres à sa suite au travers d’une porte voisine qui les guida vers un laboratoire. Ils coururent sans regarder derrière eux, se fiant à ce que Logan avait trouvé, leurs cœurs battaient à tout rompre sous l’effet de l’adrénaline. Ils furent à l’autre bout de la pièce en l’espace d’un instant, au fond et en hauteur brillait la grille chromée d’une évacuation d’air. Logan se précipita dessus, sa grande taille lui permit d’atteindre sans mal la grille et de l’arracher de son logement.
-« Aller bougeons nous, Lisa passe la première ! »
La jeune rouquine sauta avec souplesse et se faufila dans l’ouverture avec l’aisance d’un félin, pourtant celle-ci n’était pas très large. Rose suivit, Logan l’aidant à monter pour que l’opération se déroule au plus vite. Gabriel ne pu s’empêcher durant ce temps là de tirer sur trois ennemis qui venaient d’entrer dans le laboratoire. Son pistolet Ecuter faisait un bruit d’enfer mais sa visée était prodigieuse, malgré que les marionnettes sautillaient à toutes vitesse entre les paillasses, il les atteint toutes trois à la tête. Lorsque vint son tour, Logan du l’aider à se faufiler par l’étroit passage et ce n’est que par pur miracle qu’il y parvint. C’est alors qu’il se rendit compte que c’était la fin pour lui, si Gabriel était passé de justesse, lui, n’y parviendrait pas.
Rose rampait à toute vitesse dans le conduit métallique à la suite de Lisa qui ondulait comme un serpent, à son aise dans un tel endroit. Elle songea un instant que malgré la situation critique, Gabriel devait se réjouir du panorama. L’écho des sifflements d’un pistolet à aiguille lui parvint depuis l’arrière, Logan n’était donc toujours pas rentré dans le conduit. Elle compta mentalement les aiguilles tiré, douze au total, ses pistolets en contenait chacun six, il devait à présent recharger. Elle compta trois nouveaux tir un instant plus tard, puis plus rien et voyant à quel point Gab avait du retard sur elle, elle compris. La situation était visiblement en train de tourner telle que la voyait le commandement de Sephêris et cela renforça sa détermination.
Après un détour, la jeune femme pu voir de la lumière derrière la silhouette ondulante de Lisa devant elle, la sortie se rapprochait. Soudain le conduit métallique fut ébranlé de coup de butoir, tandis que des échos lugubres lui vinrent de derrière. On aurait dit qu’un orchestre avait été pourvu de casseroles et autres ustensiles en métal en guise d’instruments. Devant, Lisa donna un fort coup de pied dans la grille et s’extirpa au dehors, Rose allait faire de même quand elle entendit Gab hurler derrière elle et l’appeler. Elle tourna la tête comme elle pu et le vit disparaître, tiré avec force vers l’arrière sans qu’il ne puisse se retenir à la paroi glissante de la conduite en métal. La mercenaire se hâta de sortir alors que les échos des cris d’horreur de Gabriel se muaient en bruit écœurant, cette maudite station avait eu raison de sa chance légendaire.
Rose se réceptionna sur le sol en souplesse, bien que son saut fût haut d’une dizaine de mètres. Elle fut accueillie par une dague que Lisa appuya sur sa gorge avec un air furibond.
-« Ou est Gabriel ? Qu’est-ce que t’a fait de lui ! »
-« Ils l’on eu dans l’aération, il est mort Lisa. »
-« Tu ment, c’est toi qui l’a buté j’en suis sure, tu pouvais pas le blairer ! »
-« Je n'ai pas tiré un seul coup de feu. »
-« Et ta dague ?! »
-« Elle a pas quitté ma botte… Ecoute si j’avais voulu le buter, je l’aurais fait il y a bien longtemps. Et puis je t’aurais descendu avant car tu es bien plus redoutable qu’il ne l’était. »
Des larmes s’écoulèrent sur les joues de la jeune femme alors qu’elle retirait sa lame de la gorge de Rose, cette dernière n’avait pas menti et elle le savait. Elle se reprit dès qu’elle vit Karl approcher et son chagrin se mua en un cuisant désir de vengeance.
-« Où sont les autres ? » demanda Karl.
-« Mort. » répondit Rose.
Il fut hébété l’espace d’un instant, voila longtemps qu’il travaillait avec Logan et Gabriel, puis se repris.
-« La navette nous attend avec la dernière équipe, étrangement ils n’ont rien eu. Dépêchons nous, la frégate ne devrait pas tarder à faire feu ! »
Ils coururent à toute vitesse vers le hangar n°6 par lequel ils étaient arrivés. La navette avait démarré ses réacteurs, les cinq membres de l’équipe Delta les attendant au bas de la passerelle à l’arrière de l’engin. Ils étaient en position de tir défensive, couvrant les mercenaires tandis qu’ils montaient à bord. Rose qui passait en dernier fut attiré par le regard du sergent, il était vide, comme dénué de vie. Elle vit comme un sourire se dessiné sur ses lèvres, un sourire de démence à l’état pure. Aussitôt elle revit l’image de sa vision et poussé par l’instinct, sauta sur Lisa pour la plaquer au sol. Les tirs combinés des F.D.P traversèrent l’endroit où se trouvaient les jeunes femmes un instant plus tôt et touchèrent à la place Karl qui n’avait rien vu venir. Il s’effondra sur la passerelle en poussant un soupir, sa lourde mitrailleuse tombant à ses cotés. Rose roula sur le sol, s’empara de son fusil et mis en joue le soldat le plus proche, visant l’espace entre le casque et le plastron au niveau de la gorge, une balle suffit à l’abattre. La rouquine se releva en un mouvement leste et d’un bond, se retrouva au contact avec le sergent. Elle lui planta une dague entre le bras et l’épaule, là où l’armure n’apportait aucune protection. Voyant que le soldat le plus proche tournait son fusil à pompe dans sa direction, elle se jeta au sol et effectua une roulade tandis que l’homme abattait son supérieur d’une décharge de plomb en croyant tirer sur elle. Puis se saisissant de deux nouvelles lames, elle se releva, trancha la gorge du F.D.P qui venait de tirer et lança son autre dague au visage de son coéquipier qui avait eu l’imprudence de relever sa visière. Le dernier militaire debout allait pour abattre Lisa de son fusil d’assaut mais Rose réagissant avec bien plus de célérité, elle lui expédia une rafale dans la visière qui encaissa les deux premiers impact avant de céder, signant l’arrêt de mort du traître.
Un des pilotes s’était approché et constatait avec des yeux horrifiés les résultats de la fusillade, il tenait en ligne de mire Rose de son pistolet laser.
-« Par l’empereur, pourquoi les avez-vous tuer ?! »
-« Vous voulez dire pourquoi ILS ont voulu nous tuer ?! Ils ont abattu Karl, si on ne s’était pas baissé ils auraient eu notre peau ! Ils étaient contrôlés par cette…chose, eux aussi ! Vous n'avez rien écouté à la radio ? »
L’homme était trop choqué pour répondre, néanmoins il abaissa son arme et retourna à sa place. Lisa se dépêcha de récupérer ses dagues sur le corps de ses victimes puis rejoignit une place avant de se sangler. Rose vérifia que Karl était bien mort avant de déplacer son corps hors de la passerelle et de monter à bord. Celle-ci commençait à se refermer et les réacteurs à monter en puissance lorsque lui parvint un appel dans l’oreillette.
-« Attendez moi, je suis vivant. »
C’était la voix toujours aussi glaciale du psyker, il courait dans leur direction en agitant les bras. La mercenaire hésita un instant puis fit signe au pilote d’abaisser la passerelle pour qu’il puisse les rejoindre et enfin, une fois que tout le monde fut à bord, la navette pu prendre son envol. Le pilote avait utilisé une autorisation spéciale délivrée par la frégate afin de forcer l’ouverture de la porte extérieure du hangar, bien que le vide d’air ne fut pas encore terminé. Le psyker prit place en face du siège de Rose alors que l’aéronef fonçait à plein régime au dehors de cet amas de ferraille maudit. Au dehors se profilait la gracieuse silhouette de la frégate qui alignait ses batterie tribord en direction de la station qui ne serait bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Rose écoutait les transmissions radios que débitait le pilote à l’approche du vaisseau lorsqu’elle remarqua que le regard de Jim était posé sur elle. Elle tourna son visage vers lui, pensant que ses yeux de braises suffiraient à lui faire détourner le regard comme c’était le cas habituellement avec les hommes. Mais il n’en fut rien, le masque dénué d’émotions du psyker l’avait quitté pour un sourire naissant. De même la jeune femme constata que la température avait chuté tout à coup, du givre commençait à recouvrir l’intérieur de la cabine et un nuage de condensation sortait de la bouche de tous ses occupants à l’exception d’un. Celui qui affichait un sourire dont émanait une folie à l’état pure, un sourire qu’elle ne pensait plus jamais revoir, celui de la mort elle-même.



[Merci de m'avoir lui jusqu'au bout ]

Très joli texte, très agréable à lire.
Merci de nous en avoir fait profiter.

Je dirais même un texte excellent, je ne suis pas doué pour les critiques littéraires mais je trouve que ton intrigue est bien faite, beaucoup de rebondissement surtout celui de la fin!
Si t'en à d'autres comme ça je suis preneur sa change des BL avec des Marsounes qui sentent la fleurs et qui sont trop trop fort!! ^^ Niveau ambiance rien à redire très bien décrite, on si croirais presque...

Gusway.

J'ai du mal à suivre à certain moment...Ah non c'est moi qui ai sauté un paragraphe x_x".
Bon superbe texte, aucunes erreurs d'orthographe. Pas comme certain...
Une suite à prévoir?
Sur ce, Shas'O Kais.

Ça va être dur de faire une suite vu qu'ils sont tous mort!!! XP
Aller histoire de pas mono-ligner : Ta mis combien de temps pour nous pondre cette merveille?

Gusway, vais commencer à réfléchir à mon histoire moi...

si tu veux vraiment le savoir, va sur "Imperialis", le forum de Syria (il en parle dans un sujet, il me semble), il en est l'illustre fondateur.

En passant, je ne suis pas sûr que ce soit de lui, il a parlé d'un "concours". Toutefois, je salue l'auteur de ce texte, qui ecrit bien dans un plutot bon style.

Bon bas je vais aller faire un tour sur Imperialis alors...

Citation :

Voici la "petite" nouvelle réalisé pour un petit concours sur Imperialis, ca ne concerne certes pas les Tau et ca s'étend tout de même sur 17 pages mais si vous êtes amateur d'histoires sur 40 K, alors peut être que ca vous interessera. Smile

Grammaticalement (attention mot de plus de 3 syllabes /!\ ^^) sa phrase veut dire qu'il à fait ce texte pour un concours donc je pense qu'il est de lui aprés une confirmation de sa part enlèveras tout doutes possibles.

Gusway, en partant...

Citation :

En passant, je ne suis pas sûr que ce soit de lui, il a parlé d'un "concours". Toutefois, je salue l'auteur de ce texte, qui ecrit bien dans un plutot bon style.

Si si, c'est de lui. En fait sa nouvelle a remporté le concours (il y avait 3 nouvelles dans ce concours).

Et pour les flemmards Clique ici gros naze ^^

on se croirai dans un des épisode de ravenor au détaille près qu'il n'y a pas d'inquisiteur

Très bon récit, ça m'étonne pas qu'il ait remporté de concours. On est tout de suite dans l'ambiance, et c'est très bien écrit. Cependant, j'ai pu voir quelques fautes d'orthographe il me semble (mais bon on s'en fout). La chute est excellente... pis réaliste. C'est pas si simple de détruire le chaos, il faut plus qu'un tir de frégate pour buter un sorcier.

Pfffiou rien à dire c'est vraiment très bien écrit.... Mais je reste sur ma faim, j'en veut encore!!!!! ENCORE!!!!!!

Je sais que ce message date mais je tiens à me défendre quelque peu.

Tout d'abord cette nouvelle est belle est bien de moi, c'est celle qui a remporté le petit concours interne de Noël sur mon forum "Imperialis". J'ai par ailleurs à nouveau eu la première place lors du concours du Noël dernier, ce qui à le don de m'exaspérer. A chaque fois je prévois un joli lot pour le gagnant, or si je gagne moi même, je n'ai d'autres choix que de le remettre. Honnêtement, je préférerait avoir le plaisir de donner le gros lot à quelqu’un chaque année.

Ensuite concernant l'allusion à Ravenor, il faut savoir que je n'ai jamais lu Ravenor. J'ai lu la trilogie d'Einsenhorn, ainsi que la quasi totalité de la série des Fantômes de Gaunt. J'aimerais lire Ravenor mais j'ai déjà tellement à lire, que ça patientera encore un moment.
S'il y a donc des ressemblances avec un passage de Ravenor, je suis désolé mais en toute franchise, il ne peut s'agir que d'une coïncidence. Je suis d'ailleurs déçu d'apprendre que l'on puisse faire un tel rapprochement.
Mes inspirations serait plutôt un jeu vidéo "Dead Space", ainsi que le film "Pandorum". Mais je parle bien d'inspiration, je n'ai en aucun cas piqué des idées de ces deux sources. Et si cela est le cas, c'est totalement involontaire.

Pour le temps d'écriture je ne me souviens plus très bien, je fonctionne toujours par impulsion. Je n'écris pas régulièrement en fait. Il y a un moment où d'un coup, j'ai envie d'écrire et ça vient tout seul. Je peux faire un nombre de page très important en quelques heures à peine. Je dirais que pour faire les 17 pages plus les relectures, ça a du me prendre quelque chose entre 6 et 10 heure maximum.

dans tout les cas si tu perticipe a notre concour sa va etre dur de te battre
moi je pense me faire avoir a cause des faute d'orthographe c'est mon principaux defaut
et bravo pour ce passage sublime tu pourrais ptet en faire un roman (si tu en fais un ou MM si tu ecrit comme sa une suite je ve bien la lire

Je ne suis pas au courant que vous faites un concours de ce type, de toute façon je ne pense pas participer si ça concerne les Tau.
Pour les fautes ça se soigne, à ton âge j'écrivais pas particulièrement bien.

Oui , j'essaie de faire organiser un concours de récits mais bon.. heureusement que tu participes pas parce que ton texte est juste (trop long à lire.. enfin euh ) trop bien !!

zoliment écrit, peu de fautes, une intrigue bien ficelée...juste une question: depuis quand les psykers peuvent-ils guérir les plaies?
très agréable.

ursakar creed a écrit:

zjuste une question: depuis quand les psykers peuvent-ils guérir les plaies?
très agréable.

je n'ai pas beaucoup de référence dans les bouquins, à part peut être dans le Night Lord, je crois que la psyker utilise cette capacité mais à prendre avec des pincettes.

Par contre dans le jdr Dark Hérésy, les psyker ont cette capacité et elle est même assez sympathique pour leur éviter de se faire tuer tout de suite par leur groupe

Coucou, petit passage juste pour féliciter l'auteur du texte.
Petite question au passage, tu t'es inspiré de dead space?
Dans tout les cas tu as su bien faire ressortir l'aspect effrayant et exigu de la station spatial a la dérive remplis d'humain possédé, gros bravo a toi

Je crois avoir dit plus tôt que je m'étais un peu inspiré de Dead space, mais en fait en réfléchissant je me rend compte que je n'ai joué à ce jeu qu’après avoir rédigé ma nouvelle.
Le coup des ennemis avec des armes au bout des bras je sais pas d'où ça m'est sortit, mais ça a sans doute déjà été vu quelque part.

L'ambiance station spatiale c'est juste de mon cru en fait, ça faisait longtemps que je voulais en faire une de ce genre, ce genre d'endroit s'y prêtant bien.

Pour les psyker la guérison est en effet possible dans Dark Heresy et il se trouve que je joue à Dark Heresy. De plus il faut bien comprendre que c'est une nouvelle, je ne me considère nullement limité par les règles du jeu de plateau. Bien au contraire, ça n'a rien à voir en fait.

Pour les fautes il y en a pas mal (selon mes critères actuels), je me suis relu dernièrement et il faudrait que j'en corrige un certain nombre. Il faut aussi que je revois certaine tournure de phrase un peu trop "enfantine" ou répétitive.
J'ai écris cette nouvelle il y a un an et demi, quand je me relis j'y vois beaucoup de défauts !