Tau'Va Tsua'm
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 Boriak le drakéide !!

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Devogearus
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MessageSujet: Boriak le drakéide !!   Boriak le drakéide !! EmptyVen 12 Mai - 1:46

Bonjour ou bonsoir à tous !!

Suite à plusieurs années d'absence, je reviens enfin sur ce forum que j'affectionne tant ^^. Mon chemin s'est en effet détourné des figurines et du Wargame, mais je me découvre dans le même temps une passion pour le jeu de rôle. Cela m'a amené à devenir maître de jeu et joueur, et à rédiger quelques histoires de mon crû, qu'il s'agisse de personnages ou d'univers. Pourquoi je vous dis tout ceci ? Je n'en sais trop rien, si ce n'est que j'éprouve depuis quelques temps le besoin de les partager afin d'en retirer des avis de personnes aimant la lecture ^^. Je cherche en effet à m'améliorer en rédaction, et si possible obtenir des avis constructifs quand à mes récits que beaucoup de mes amis vantent.

Mais trêves de blabla, vous découvrirez ci-dessous le personnage de Boriak le drakéide, issu de l'univers Donjon et Dragons. Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec ce dernier, j'indiquerai quelques précisions avant l'histoire par rapport à certaines races ou principes de cet univers. Gardez en tête qu'il s'agit d'une présentation de personnage et bonne lecture à tous !! Wink


drakéide:   Individu humanoïde atteignant en moyenne 2 mètres à 2 mètres dix. Ils sont l'apparence d'homme dragons démunis d'ailes et queue. Leur peau est recouverte d'une épaisse couche d'écailles pouvant arborer des couleurs variées mais souvent unies. Ils sont généralement plus forts que de simples être humains et sont vus par beaucoup comme un peuple de guerriers et de forgerons émérites. Un drakéide atteint en moyenne l'âge adulte aux environs de 16 ans. Tous les drakéides sont capables d'émettre un souffle ( feu, glace etc...) à la manière des anciens dragons, mais ne peuvent le maintenir à la même cadence, et ne sont souvent capables d'y faire appel qu'une seule fois par jour.

Moradin:   Divinité loyale et juste associée aux travailleurs, aux artisans, aux forgerons et aux peuples nobles. Il est représenté en tant que symbole par un marteau. Parmi les principes auxquels ce dernier adhère, on observe l'importance de la famille, le respect de la loi, de la coutume et des autorités, et enfin la marque matérielle laissée de par le monde.

elfes: ... Sortez de votre caverne bordel !! XD ( bon d'accord ceux de cet univers sont un peu plus petits que des humains, genre 1m60-70 ).

éladrins:  Sorte d'être humanoïdes féeriques de taille plutôt petite, les éladrins sont des individus très proches de la magie et ont souvent les yeux empreint d'énergie. Ils ont des traits fins et raffinés, et partagent de nombreuses similitudes avec leurs cousins elfes. Certains éladrins pourraient même posséder des ailes ressemblant à celles de libellules.

Ogre:  Énorme humanoïde approchant les 4 mètres de haut. D'apparence humaine, ils sont cependant plus trapus et plus primitifs que leurs lointains cousins. Peu intelligents, ont les retrouve souvent dans les collines ou les montagnes, certains accompagnant parfois des troupes d'orcs en maraude ou autres créatures en maraude. Ils possèdent un appétit féroce et une force colossale malgré leur taille déjà intimidante.

armure d'écailles:  Souvent associée aux drakéides, l'armure d'écaille est un peu leur marque de fabrique. Elle revêt à la manière des dragons de petites plaques de métal se superposant les unes aux autres afin de conférer une protection comparables aux armures de fer plus standard, mais également en fournissant une bonne liberté de mouvement, à l'instar de son homologue.





Urgrum, petit village fortifié abritant le clan drakéide du même nom. Ayant vu le jour il y a maintenant plusieurs centaines d'années, ce petit îlot de civilisation abrite aujourd'hui une population de mercenaires farouches, engagés dès leur naissance dans les affres de l'entraînement intensif et de l'art de la guerre. Déjà redoutable lors de la fondation du village, le clan Urgrum s'est depuis lors battit une solide réputation, à tel point que l'ont fait désormais régulièrement appel à ces drakéides pour maintes missions, de l'escorte de convoi jusqu'à la bataille rangée.

La culture du clan est essentiellement axée sur le combat, l'honneur, et la loyauté. Dès leur sixième printemps, les jeunes sont entraînés aux maniements d'armes diverses et aux techniques de lutte. Dès l'âge de dix ans, ces derniers ont trouvé leur arme de prédilection et apprennent l'histoire du clan ainsi que les tactiques guerrières de ce dernier, le tout à grands renforts d'exercices physiques. Enfin, lors de leur douzième printemps, les adolescents drakéides rejoignent les rangs de leurs aînés où ils occupent des rôles essentiellement de soutien ou d'élimination de cibles aisées, le tout leur permettant d'acquérir l'expérience qui leur manque avant de devenir un véritable guerrier du clan.

Un drakéide d'Urgrum doit avant tout honorer sa famille et veiller sur cette dernière. Ensuite vient le clan, envers lequel tout individu se doit d'être loyal et dévoué. Enfin, vient l'honneur de la promesse faite, qui s'illustre par le respect de la tâche demandée par le commanditaire. Cependant, peu importe la somme versée ou le commanditaire, aucun membre du village ne peut accepter d'être engagé dans une quête qui risque de nuire à l'un des deux précédents principes. Cette mentalité s'illustre essentiellement lors des combats : tous sont appelés à protéger le faible ou honorer le travail qui leur a été confié, quel qu'en soit le prix. Les guerriers comptent les uns envers les autres et forment un rempart de courage et d'abnégation face à leurs adversaires. L'ordre et la discipline sont nécessaires pour maintenir la ligne, et la couardise n'est pas de mise aux milieu des combats. Un manquement à ces principes constitue une atteinte grave envers le clan, et l'individu responsable sera alors envoyé dans les rangs des « Rédempteurs », guerriers qui sont envoyés au plus fort des combats pour se repentir. Si ce dernier survit à sa prochaine bataille, il est pardonné et reprend alors la place qu'il occupait auparavant. Plus grave encore, l'inaction, la lâcheté, ou la fuite constituent une atteinte non seulement envers le clan, mais également envers la famille, pilier central de la culture d'Urgrum. Ces actes de faiblesse sont sévèrement réprimés. Seules les nouvelles recrues disposent d'un traitement de faveur. Ces dernières ne disposent en effet que peu d'expérience et doivent encore affronter les horreurs de ce monde. La lâcheté, l'inertie ou même la fuite sont souvent pardonnés, selon certaines limites. Pour tous les autres, il ne reste que le rituel du Rag'Varnuum.

Le Rag'Varnuum est une pratique ancestrale du clan, remontant avant même la création du village. Au cours de ce dernier, le drakéide ayant déshonoré son peuple et sa famille est déclaré « déchu ». Il devra, en guise de repentance, s'entraîner dans des conditions au-delà de toute imagination avec le Morvargh. Titre honorifique prenant la place du prénom de l'individu, Morvargh désigne en réalité le meilleur combattant du clan et régulièrement le plus âgé. Il ne prend pas part aux combats et reste en ville pour protéger les familles, instruire les jeunes drakéides, et mener son peuple sur le niveau politique. Il s'occupe de la réception des demandes et de la gestion des mercenaires d'Urgrum. Souvent, le déchu ne survit pas à l'entraînement. En effet, il ne peut y avoir de pitié pour ce dernier. Parfois, l'un d'entre eux y parvient, et il doit alors accomplir sa repentance. Il sera exclu du clan et devra suivre son propre chemin en rendant service là où son aide est requise. Son périple ne s'achèvera que lorsque ce dernier trouvera la mort au combat, ou lorsque Moradin lui aura envoyé le signe indiquant la fin de son déshonneur. Au cours de cette épreuve, le drakéide doit renoncer à son nom, car l'affront causé envers la famille est incommensurable, et il ne peut plus que se battre en l'honneur du clan. Il ne peut plus revenir au sein de celui-ci à moins que Moradin ne l'aie grâcié. De plus, au cours de son périple, il ne peut volontairement s'attaquer à plus fort que lui, car cela mettrait fin trop rapidement à la repentance et serait une mort peu honorable. Il ne peut plus utiliser son souffle que contre les adversaires de valeur, et ne peut plus vénérer ou honorer Moradin. Le déchu doit s'efforcer de remplir la tâche qui lui incombe et survivre jusqu'au jour où le signe apparaîtra. Ces règles presque saintes sont contenues dans le « Livre des Origines », dont la garde incombe au Morvargh. Bien que la bonne foi et le serment soient de mise en ce qui concerne l'authenticité de la repentance via Moradin, les membres du clan semblent prendre cela très au sérieux et aucun déchu à ce jour n'est encore revenu au village. Néanmoins, le rituel du Rag'Varnuum est rarement de mise, et l'on observe généralement que deux ou trois bannissements par centenaire.

Tu honoreras avant tout ta famille, lui restera fidèle et ne lui nuira en rien, ce même si le clan est en péril.
Tu honoreras en second ton clan, lui restera fidèle et ne lui nuira en rien, ce même si tes frères sont en péril.
Tu honoreras ensuite tes frères, restera à leurs côtés lors de la bataille et les protégera de ton bras, comme ils le feront pour toi.
Tu respecteras enfin ton contrat, t’efforceras de le remplir par tous les moyens à ta disposition, hormis si cela nuit à l'un des précédents piliers de l'honneur.
Tu ne resteras pas inactif devant l'adversité, tu ne trembleras pas et tu n'épargneras pas le mal. Un manquement à ces valeurs te conduira vers les Rédempteurs.
La fuite déshonore et corrompt. Elle fait s'abattre le malheur et humiliation sur ta famille, ton clan, et met en péril tes frères. Lorsque la fuite tu prendras, vers le Rag'Varnuum elle te conduira.
Tu ne laisseras point l'innocent mourir ou souffrir sans réagir, si du moins force de le faire tu as. Plus importants que les autres piliers est celui-ci, et du même châtiment que la fuite tu subiras.
La jeunesse est pleine d'erreurs, et de compréhension il faut parfois faire preuve.
Ainsi sont dictés les piliers de l'honneur.


Extrait du livre des origines : «  Les piliers de l'Honneur »




Tu combattras en première ligne afin de laver ton honneur, car tel est le destin des rédempteurs.
Tu affronteras le pire de l'ennemi afin de laver ton honneur, car tel est le destin des rédempteurs.
Tu mourras au combat en lavant ton honneur, car tel est le destin des rédempteurs.
Ou tu triompheras en lavant ton honneur, car tel est le destin des rédempteurs.
Dans les deux cas tu reprendras ta place et ton honneur, car tel est le destin des rédempteurs.


Extrait du livre des origines : «  Le châtiment des Rédempteurs »





Tu renieras ton nom, car de déshonneur tu accablerais ta famille.
Morvargh te déclarera déchu, car de déshonneur tu as accablé ta famille et le clan.
Morvargh t'entraîneras, car pour ta repentance tu dois être prêt.
Morvargh te banniras, car ta repentance tu dois entamer.
Uniquement au nom du clan tu te battras.
Plus jamais tu ne reviendras.
Plus jamais à un membre du clan tu ne reparleras.
Plus jamais tu ne fuiras.
Tu iras là où les innocents ont besoin de toi, et fera tout en ton pouvoir pour les protéger.
Tu combattras avec bravoure et ce dès que la victoire est possible. Seulement ainsi tu laveras ton honneur.
Tu ne chercheras pas la mort facile et stupide, car de déshonneur tu t'accablerais.
Tu n'useras point de ton souffle, à moins que l'opposant n'en vaille la peine.
Tu ne vénéreras point Moradin, car de déshonneur tu l'accablerais.
Dans la mort ton honneur et celui de ta famille sera lavé.
Dans la mort ton honneur et celui de ton clan sera lavé.
Dans la mort ton honneur et celui de Moradin sera lavé.
Seulement Moradin peut te sauver, et grâce à son signe tu pourras rentrer.
Alors également ton honneur sera lavé.


Extrait du livre des origines : «  Rag'Varnuum »




      Il n'est pas étrange que Moradin soit la seule divinité à être vénérée dans une telle société. Les liens familiaux et la relation envers le clan et ses coutumes sont fortes. Dieu favori des artisans, il a trouvé à Urgrum une place centrale parmi un peuple de mercenaires assidus à leur tâche et stoïques dans l'adversité. De plus, les drakéides du village ont l'habitude de forger eux-mêmes leur équipement, accordant encore une plus grande importance à Moradin, si bien qu'un autel a été bâti et dédié en son nom. En tous points les habitants d'Urgrum sont en accords avec Moradin, motivation dans le travail, respect et loyauté envers la famille, les chefs et les coutumes, et empreinte laissée sur le monde via leur réputation et les corps qu'ils laissent derrière eux au combat.
Néanmoins, un autre lieu de prières a également été mis sur pieds suite aux arrivées de plus en plus nombreuses de marchands et visiteurs divers, Urgrum commençant à devenir une zone commerciale florissante. Arrivée de nouveaux individus implique nouvelles religions, et les drakéides les respectent au plus haut point. La liberté de culte est de mise et les religions étrangères peuvent être pratiquées au sein de l'autel secondaire.

C'est au sein de cette culture de loyauté, d'honneur et de mercenariat que Boriak de la famille Sylannos, est né.





Boriak, ne fit pas exception à la règle, et s'entraîna durement comme les autres dès son plus jeune âge. Déjà imposant à l'époque, il se montra particulièrement efficace dans le maniement des lames lourdes. Guerrier efficace, il était promis à une glorieuse destinée au sein du clan. Mais tout changea lors de son passage parmi les recrues...

Une fois l'entraînement achevé, les nouvelles recrues intègrent les troupes disparates d'Urgrum et les aident à accomplir leurs contrats, agissant plus en temps qu'aide de camp et de soutien en combat. On les envoie rarement au cœur de la mêlée et on leur assigne de préférence des cibles faciles afin de parfaire leur expérience et de les confronter à la sauvagerie des combats.

Le jour où sa vie bascula, Boriak livrait sa troisième bataille.. Le détachement de ce dernier avait été commandité afin d'anéantir un petit groupe d'orcs. Les aînés utilisèrent les mêmes tactiques que d'ordinaire, et chargèrent le flanc des orcs alors que ceux-ci tentaient de s'en prendre à un convoi d'elfes et d'éladrins. Les recrues étaient chargées de recueillir lesdits réfugiés et de les emmener en lieu sûr. Tout se passait bien jusqu'à l'instant où un ogre mené par quelques orcs sortit des bois, sous le couvert de l'obscurité nocturne, non loin des recrues. Il chargea et commença à tuer tout ce qui passait à portée, guerriers comme civils, adultes comme enfants. Les aînés l'avaient remarqué et un groupe important de ces derniers leurs venaient en aide, mais ils étaient encore à une centaine de mètres. Les civils s'égayaient en tous sens tandis que les recrues tentaient une formation défensive désespérée, que l'ogre eut tôt fait de briser. Boriak suivit un instant ses camarades qui battaient en retraite face à l'assaut de la bête et s'arrêta net. Une petite éladrin essayait de se relever non loin de lui, à une vingtaine de mètres peut-être. Elle était blessée à la jambe et avait du mal à se maintenir debout. Boriak voulut l'aider mais se figea à nouveau. L'ogre l'avait repérée lui aussi et se léchait les babines alors qu'il terminait d'engloutir un bras de ce qui devait rester d'une des recrues. Il se précipita sur la petite. Boriak était pétrifié, il voulait agir, courir au devant du monstre pour laisser le temps à la gamine de s'échapper, il l'entendait l'appeler à l'aide, tendre la main vers lui en signe de désespoir. Mais non, il resta sur place, impuissant. Puis l'ogre rattrapa l'éladrin, et un craquement sinistre retentit alors qu'il l'agrippait de sa main gigantesque. La petite poussa un hurlement où se mêlaient à la fois douleur et terreur, un cri qui allait hanter Boriak pour le restant de ses jours. Puis l'ogre lui arracha la tête, et l'engloutit goulûment avec un autre craquement. Il mit ainsi fin aux hurlements. Boriak quand à lui ne put que contempler le visage sans vie figé dans un rictus de douleur avant qu'il ne disparut. Puis il tourna les talons et alla rejoindre ses frères au loin, se maudissant pour son impuissance. La bataille finit néanmoins sans plus d'encombres, les guerriers arrivant enfin à la rescousse et mettant fin à la menace posée par le monstre au prix de nombreuses pertes.

Aucune des recrues ne fut condamnée. La chose à laquelle ils avaient été confrontée était bien pire que ce qu'ils pouvaient supporter, et la fuite dans pareille situation était pardonnable. Des recrues avaient déjà été graciées alors qu'elles avaient fui face à de simples bandits. Mais Boriak ne se satisfaisait pas de cette décision. Il se sentait corrompu, inutile et déshonoré. S'il avait réagi, il aurait aisément pu sauver cette gamine, au prix de sa vie. Il avait bafoué deux des piliers des plus importants : la protection par tous les moyens de l'innocent, et l'interdiction de fuite. Alors que Morvargh annonçait sa décision, Boriak s'insurgea et demanda pour lui-même le Rag'Varnuum. Il annonça face à toute l'assemblée sa couardise que personne ne semblait avoir remarqué lors de la cohue de la bataille et implora qu'on le soumette au bannissement. Il y avait de la colère et de la rage dans son regard. Contre toute attente, Morvargh accepta malgré sa précédente décision, et commença dès le lendemain à former Boriak.

Il s'entraîna dix ans. Dix longues années de sang, de sueur et de douleur aux côtés du guerrier légendaire. Pourtant, Boriak survécut. Certains prétendent que Morvargh ait délibérément réduit son entraînement pour ce jeune drakéide qui l'avait impressionné par sa force de conviction. D'autres pensent que c'est la rage de Boriak qui a pris le dessus. Même l'intéressé n'est pas tout à fait certain de la cause de sa survie miraculeuse.

A l'âge de 22 ans, Boriak était prêt. Son entraînement intensif avait fait de lui une montagne de muscles, et il regardait de haut même les plus imposants drakéides de son clan. Il prit alors la route, mais là où les regards étaient normalement haineux, voir contenant de la pitié, il n'y avait qu'admiration et incompréhension. Boriak adressa quelques dernières paroles à sa mère, ses deux sœurs et ses trois frères, son père étant décédé au combat, puis quitta Urgrum, qu'il regardait probablement pour la dernière fois, les larmes aux yeux mais néanmoins sûr de lui.

Pendant deux ans Boriak proposa ses services de guerrier expérimenté à quiconque avait besoin de sa force, mais ne fut confronté qu'à des menaces mineures, tels des bandits, sa masse suffisant généralement à éviter les problèmes et décourager les agresseurs. C'est alors qu'il décida finalement de rejoindre un groupe d'aventuriers, ce afin de les protéger, mais également afin de rencontrer la créature ou l'individu qui arriverait peut-être à mettre fin à ses jours. Car pour Boriak, et ce dernier en est persuadé, il n'y aura pas de rédemption sans décès...




Descritpion :

Boriak, anciennement de Sylannos et aujourd'hui d'Urgrum, est un drakéide imposant, ayant une tête de plus que les plus imposants de sa race. Il possède des écailles pourpres et de nombreuses cicatrices, dues à son rude entraînement. Il possède une armure d'écailles complète, héritage de Morvargh, ainsi qu'un large cimeterre barbelé à la poignée finement ornementée, Ersus, forgé par ses soins lors de son entraînement. Il s'est également procuré quelques objets utiles tels un sac à dos et des rations. Beaucoup de rations en fait, car Boriak est un grand mangeur du fait de son appétit et de son imposante masse corporelle. Enfin, il possède un pendentif de bronze représentant le symbole de son clan : un marteau imposé sur une tête de dragon.

Au niveau du caractère, Boriak est plutôt calme de nature et ne parle que très peu, voir pas du tout si on ne l'interpelle pas. Cependant, lorsque l'ambiance devient mouvementée, Boriak devient impatient et a hâte d'en découdre. Seuls lors de ces moments l'empêche de foncer tête baissée la protection de ses camarades. Il ne se laisse pas aisément marcher sur les pieds et ira vers la confrontation si on le cherche. Ayant la plus part du temps l'air sévère, les traits de son visage s'attendrissent lorsqu'il parle à un éladrin ou a des enfants, le rendant d'un seul coup beaucoup plus chaleureux et amical. En combat, Boriak protège de son corps ses compagnons, opposant à ses adversaires des coups d'une violence inouïe et un esprit combatif hors normes. Mais c'est lorsque ses amis sont en sécurité qu'il est le plus effrayant. Il fonce alors tel un berzerker au contact, avec un rictus de satisfaction, ne s'arrêtant que lorsque ses ennemis ne sont plus que des morceaux de viande sanguinolents au sol. Il aime tuer des êtres vivants et se montre sans pitié avec ses victimes.

Bien que violent, il n'en reste pas moins un guerrier observateur, qui évitera les conflits perdus d'avance, ces derniers n'apportant aucun honneur dans la mort. Cependant, il a tendance à un peu trop s'enivrer de l'adrénaline du combat et une fois ce dernier engagé, il est difficile de le faire s'arrêter à moins que l'adversaire ne se rende.

En temps normal, Boriak est plutôt altruiste, protecteur et fait passer les autres avant lui. Cela se répercute un peu sur sa méthode de combat, mais gare à celui qui aura à encourir sa furie pleinement relâchée, souvenir d'un passé empli d'images cruelles et horribles, et d'un sérieux manque de pardon envers soi-même.





Voilà !! J'espère que cette présentation de personnage vous aura plu ^^. Si vous en voulez d'autres, j'en ai quelques unes en réserves. Je suis ouvert à toute critique constructive et les attend avec impatience afin de pouvoir m'améliorer Wink

Merci pour m'avoir suivi jusque là ^^ !!
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